samedi 9 janvier 2010

Obama, nègre blanc

Alors, le pronostique de Nabe entrain de se réaliser? (vous noterez la belle allusion faite à Billie Holiday, que l'inculte Giesbert n'a pas détectée). Je me souviens d'une soirée au National. J'accompagnais Quintal à un spectacle de Dieudonné, plus grand humoriste français de tous les temps, et nous avions eu la chance de croiser et d'échanger quelques mots avec le gus après sa performance. «Et puis, Obama?». Ce n'était pas le noir qui venait redorer le blason merdique de l'Amérique, mais pas loin. À l'époque...



Aujourd'hui ça l'est. Celui qui renfloue les banques maquerelles à coup de centaines de milliards, celui qui baratine à Copenhague, celui qui guerroie en Afghanistan, celui qui manigance les futures entourloupettes au Yemen. Obama, c'est le boxing day, forcément une arnaque. C'est juste un nouveau rouage, sauf qu'il arrive bien huilé, pour que tu le sentes bien profond mais sans douleur. Même que t'adores ça (normal, puisqu'il est n...). C'est comme un Clinton qui ne joue pas du saxo (et pourtant, il est n...) mais avec du changement. De la bouillie pour les cons bien-pensants, du pain béni pour les rednecks endurcis.



Les lignes de divisions n'ont pas changé d'un iota depuis les romans de Richard Wright. Cette fois, espérons vraiment que les bien-pensants vont payer, comme cette connasse de Miss Dalton dans Un Enfant du Pays. Avec Obama, on entend du génie dans le discours mais de la merde sanguinolante sur le terrain. C'est ce que nous chie l'Amérique depuis Kennedy, les saveurs changent, c'est tout. Et le meilleur est à venir.

Bien à vous Oncle Sam et Oncle Tom, d'ici aussi, on n'y voit que du feu.

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