Dans le cadre d'une tournée européenne triomphale, Obama à Berlin, devant plus de 200 mille pedzouilles en pâmoison (le clin d'oeil historique, un peu too much?) a fait son show dans un discours aux allures de concert des Stones.
Pourtant, au final, rien de quoi mouiller les chemises. Bien sûr, y a la lutte contre le réchauffement climatique (bah, qui n'est pas pour aujourd'hui), la rengaine sur le dialogue des cultures et des religions (idem) et le retrait d'Iraq (du moment qu'ils restent dociles).
Et comme je suis d'une terrible mauvaise foi (on ne se refait pas), j'ai aussi retenu ça:
- Obama a exhorté les européens à être plus présents sur le front afghan. Traduire par plus de troupes, histoire que les canadiens s'en prennent moins dans le fion.
- Il a appelé à un monde sans prolifération nucléaire. Sincère motivation, dans quel cas, on sait qui devrait le premier mettre la main à la pâte, ou avertissement voilé aux iraniens?
- Il a également prêché pour la paroisse du commerce global «qui est libre et juste pour tous».
Tu le sens souffler, le vent du changement?
P.S : Pour un compte-rendu plus complaisant, voir Le Monde.