Il ne suffit pas au peuple palestinien de vivre quotidiennement les affres de l'humiliation, des expropriations, des spoliations, des checkpoints et occasionnellement des bombes au phosphore. Il ne suffit pas qu'un mur d'exclusion, grugeant outrageusement sur ses terres, soit érigé en toute impunité. Il ne suffit pas aux gazaouis de subir blocus terrestre et maritime sous le regard complice des champions de l'ingérence humanitaire.
Voilà que l'Egypte vient apporter sa pierre à l'édifice, ou plutôt son édifice tout court, en construisant un mur sur ses frontières avec la bande de Gaza (Palestine Trahie, la pièce de Kateb Yacine n'a jamais porté aussi bien son nom). Trente mètres de profondeur pour tirer la plogue sur le respirateur artificielle d'une population au bord de l'agonie.
Mais Moubarak a compris que pour obtenir le vote de Washington et Tel-Aviv, seules voix comptant aux élections egyptiennes, il fallait retrousser les manches, mélanger le ciment et y aller de son coup de truelle. Enfin, ce n'est qu'une image, le mur sera d'acier.
mercredi 13 janvier 2010
samedi 9 janvier 2010
Obama, nègre blanc
Alors, le pronostique de Nabe entrain de se réaliser? (vous noterez la belle allusion faite à Billie Holiday, que l'inculte Giesbert n'a pas détectée). Je me souviens d'une soirée au National. J'accompagnais Quintal à un spectacle de Dieudonné, plus grand humoriste français de tous les temps, et nous avions eu la chance de croiser et d'échanger quelques mots avec le gus après sa performance. «Et puis, Obama?». Ce n'était pas le noir qui venait redorer le blason merdique de l'Amérique, mais pas loin. À l'époque...
Aujourd'hui ça l'est. Celui qui renfloue les banques maquerelles à coup de centaines de milliards, celui qui baratine à Copenhague, celui qui guerroie en Afghanistan, celui qui manigance les futures entourloupettes au Yemen. Obama, c'est le boxing day, forcément une arnaque. C'est juste un nouveau rouage, sauf qu'il arrive bien huilé, pour que tu le sentes bien profond mais sans douleur. Même que t'adores ça (normal, puisqu'il est n...). C'est comme un Clinton qui ne joue pas du saxo (et pourtant, il est n...) mais avec du changement. De la bouillie pour les cons bien-pensants, du pain béni pour les rednecks endurcis.

Les lignes de divisions n'ont pas changé d'un iota depuis les romans de Richard Wright. Cette fois, espérons vraiment que les bien-pensants vont payer, comme cette connasse de Miss Dalton dans Un Enfant du Pays. Avec Obama, on entend du génie dans le discours mais de la merde sanguinolante sur le terrain. C'est ce que nous chie l'Amérique depuis Kennedy, les saveurs changent, c'est tout. Et le meilleur est à venir.
Bien à vous Oncle Sam et Oncle Tom, d'ici aussi, on n'y voit que du feu.
Aujourd'hui ça l'est. Celui qui renfloue les banques maquerelles à coup de centaines de milliards, celui qui baratine à Copenhague, celui qui guerroie en Afghanistan, celui qui manigance les futures entourloupettes au Yemen. Obama, c'est le boxing day, forcément une arnaque. C'est juste un nouveau rouage, sauf qu'il arrive bien huilé, pour que tu le sentes bien profond mais sans douleur. Même que t'adores ça (normal, puisqu'il est n...). C'est comme un Clinton qui ne joue pas du saxo (et pourtant, il est n...) mais avec du changement. De la bouillie pour les cons bien-pensants, du pain béni pour les rednecks endurcis.
Les lignes de divisions n'ont pas changé d'un iota depuis les romans de Richard Wright. Cette fois, espérons vraiment que les bien-pensants vont payer, comme cette connasse de Miss Dalton dans Un Enfant du Pays. Avec Obama, on entend du génie dans le discours mais de la merde sanguinolante sur le terrain. C'est ce que nous chie l'Amérique depuis Kennedy, les saveurs changent, c'est tout. Et le meilleur est à venir.
Bien à vous Oncle Sam et Oncle Tom, d'ici aussi, on n'y voit que du feu.
mercredi 6 janvier 2010
Du lulu pour ton cul
Copain, copine, vous qui aimeriez prendre l'avion alors que vous êtes ressortissant d'un des pays ci-dessous:

Attention, pas plus de 100mL par personne!
- Afghanistan
- Algérie
- Cuba
- Iran
- Iraq
- Liban
- Libye
- Nigéria
- Pakistan
- Arabie Saoudite
- Somalie
- Soudan
- Syria
- Yémen
lundi 4 janvier 2010
Twilette, un film qui troue l'cul!
Suite à l'immense succès du film Twilette: La Fascination, nos adorés petits vampires reviennent hanter nos écrans avec un tout nouveau chapitre de la saga Twilette: New Moon.

Pour le plus grand bonheur de ses fans, New moon contient une large dose de bons sentiments, de larmes, mais surtout... de sang. Voilà ce que j'appelle un film qui troue le cul!
dimanche 3 janvier 2010
Le fantasme islamique
Sortez les couverts, on va souper!
La décennie débute sur un nouveau nom. Anwar Al-Aulaqi. Jamais entendu? C'est le digne héritier de Ben Laden que les écritures annonçaient. Les rois mages que sont Londres et Washington ferment leur ambassade au Yémen en raison de menaces d'Al-Qaïda (une supputation de bribes de menaces), rejoint par un troisième larron qu'est l'Espagne (les trois ayant morflé directement sur leur territoire). Mais au Yémen? Il faut savoir que l'exotisme est un luxe qui ne se refuse pas au Pays de l'oncle Sam. Moins le public est capable de placer un pays sur une carte, plus il y a des chances que son nom nourrisse de joyeux fantasmes.
Du fantasme, il en faut drôlement ces temps-ci pour continuer l'œuvre inachevée de Bush. Certes, la paix a pris un coup sévère à sa permanente en attribuant son Nobel à un homme en guerre, un homme qui, le jour même de sa désignation, était en réunion militaire! Mais on ne peut s'arrêter en si bon chemin. L'Afghanistan, comment dire, c'est pour très longtemps. On ne peut y mener un front sans alimenter constamment son vivier qu'est l'opinion publique.
L'Irak est un échec flagrant. Blair a confirmé les mensonges de 2002-2003 qui devaient justifier l'invasion, ce qui contrevenait aux conventions internationales. Le gouvernement Karzai est une mascarade, son autorité est remise en cause partout (et surtout chez lui). L'Afghanistan est toujours sous domination talibane 8 ans après l'intervention de la plus grande puissance militaire mondiale. La situation du féminisme n'y a pas bougé d'un iota, même si le sujet fut un véritable porte étendard. Le terrorisme n'a jamais autant été que ce qu'il est au fond: un épouvantail démantibulé et insignifiant.
Al-Qaïda a de beaux jours devant elle, l'organisation est un Halloween à longueur d'année: une horreur qui ne fait peur à personne, avec ses barbus, son voile intégral, ses salafistes, ses minarets, car tout cela est d'une façon ou d'une autre l'apanage de ce qu'est Al-Qaïda. Anwar Al-Aulaqi est aussi menaçant que je suis disque jockey.
Un article de The National, cité par Wikipédia (en version anglaise, parce que le bonhomme est tellement connu que sa page en français est inexistante), le présenterait comme le Ben Laden d'Internet, avec un compte Facebook et un blog (hoooo, l'ADM!). Moi aussi j'ai un Facebook et un blog, 'sti, et alors?

Anwar al-Awlaki rédigeant des menaces terroristes sur son blog
Alors c'est n'importe quoi. Le compte Facebook n'existe pas. Il y a bien un groupe de Fans... Le groupe réunit (à travers le monde!) à peine plus de 50 membres... Même Kémi Séba a plus d'adeptes en France. Et pour son blog, je vous laisse apprécier...
Mais bizarrement, quelque chose me dit que tout cela prélude de bien mauvaises choses. Ça ne va pas s'arrêter là mais plutôt aller crecendo. Je vous le dis, on vas manger.
La décennie débute sur un nouveau nom. Anwar Al-Aulaqi. Jamais entendu? C'est le digne héritier de Ben Laden que les écritures annonçaient. Les rois mages que sont Londres et Washington ferment leur ambassade au Yémen en raison de menaces d'Al-Qaïda (une supputation de bribes de menaces), rejoint par un troisième larron qu'est l'Espagne (les trois ayant morflé directement sur leur territoire). Mais au Yémen? Il faut savoir que l'exotisme est un luxe qui ne se refuse pas au Pays de l'oncle Sam. Moins le public est capable de placer un pays sur une carte, plus il y a des chances que son nom nourrisse de joyeux fantasmes.
Du fantasme, il en faut drôlement ces temps-ci pour continuer l'œuvre inachevée de Bush. Certes, la paix a pris un coup sévère à sa permanente en attribuant son Nobel à un homme en guerre, un homme qui, le jour même de sa désignation, était en réunion militaire! Mais on ne peut s'arrêter en si bon chemin. L'Afghanistan, comment dire, c'est pour très longtemps. On ne peut y mener un front sans alimenter constamment son vivier qu'est l'opinion publique.
L'Irak est un échec flagrant. Blair a confirmé les mensonges de 2002-2003 qui devaient justifier l'invasion, ce qui contrevenait aux conventions internationales. Le gouvernement Karzai est une mascarade, son autorité est remise en cause partout (et surtout chez lui). L'Afghanistan est toujours sous domination talibane 8 ans après l'intervention de la plus grande puissance militaire mondiale. La situation du féminisme n'y a pas bougé d'un iota, même si le sujet fut un véritable porte étendard. Le terrorisme n'a jamais autant été que ce qu'il est au fond: un épouvantail démantibulé et insignifiant.
Al-Qaïda a de beaux jours devant elle, l'organisation est un Halloween à longueur d'année: une horreur qui ne fait peur à personne, avec ses barbus, son voile intégral, ses salafistes, ses minarets, car tout cela est d'une façon ou d'une autre l'apanage de ce qu'est Al-Qaïda. Anwar Al-Aulaqi est aussi menaçant que je suis disque jockey.
Un article de The National, cité par Wikipédia (en version anglaise, parce que le bonhomme est tellement connu que sa page en français est inexistante), le présenterait comme le Ben Laden d'Internet, avec un compte Facebook et un blog (hoooo, l'ADM!). Moi aussi j'ai un Facebook et un blog, 'sti, et alors?
Anwar al-Awlaki rédigeant des menaces terroristes sur son blog
Alors c'est n'importe quoi. Le compte Facebook n'existe pas. Il y a bien un groupe de Fans... Le groupe réunit (à travers le monde!) à peine plus de 50 membres... Même Kémi Séba a plus d'adeptes en France. Et pour son blog, je vous laisse apprécier...
Mais bizarrement, quelque chose me dit que tout cela prélude de bien mauvaises choses. Ça ne va pas s'arrêter là mais plutôt aller crecendo. Je vous le dis, on vas manger.
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