Désolé pour le silence prolongé du plus grand envoyé spécial d'Amérique du Nord. Depuis que je suis dans ma bonne ville de Sainte Croix en Californie, j’ai un peu de mal à bouger sans le must américain qu’est la voiture – le char -, ce qui fait de moi une proie facile à dame inertie et à pute langueur.
D’où vient donc l’élan qui me pousse à prendre mon stylo – genre ? Ben du fait que j’ai pris la ferme décision de m’acheter le must de la fausse Amérique (comme dirait la salope de Sarah Palin), l’Amérique bleue, celle qui marche pieds nus pour se mettre en contact avec la nature, celle qui bouffe bio, qui chie bio, qui coûte un peu plus cher et où j’ai beaucoup de mal à trouver du pain blanc à l’ancienne qui ne soit pas bourré de nutriments à volaille, j’ai nommé : le vélo, la bicyclette, le bicycle!
Bref, j’ai un peu d’énergie et je la gaspille sur le clavier devant cette page – que je prends de plus en plus plaisir à écrire - qui ne sera pas lue par un de mes profs artiste reconnu ou critique d’artistes reconnus (qui commencent à me saouler).
Alors, le lien avec le titre maintenant: Je ne vais pas rajouter une couche sur l'élection américaine. Bien trop de monde s’en occupe déjà et tout ce qu’il y a à dire est déjà dit. Il faut juste savoir chercher… Avec un peu de chance, vous pourrez même tomber sur le film X de Larry Flynt où la gouverneure d’Alaska se fait mettre par des soldats russes qui ont crevé une roue… Merde, j’en ai remis une petite couche… Mais elle était sympa celle-là.
L’autre gros événement au pays d’Oncle Sam, c’est Halloween. Vraiment, comme dans les films. Les citrouilles coûtent moins cher que le pain (même le multi-extra-grains « standard »), elles sont sur les balcons, sur les terrasses, aux fenêtres, dans les allées des maisons… Partout. Il y en a même qui pendent dans les airs. Pour l’anecdote, je m’en suis même pris une dans la gueule en essayant de soigner mon rhume à force rasades de whiskey…
Halloween, vous connaissez le concept, c'est la fête du déguisement. Un énième fête commerciale bien sûr, mais elle a ceci de particulier qu’on ne fait pas de cadeau. Le seul cadeau qu’on fait, c’est généralement un cadeau à soi-même car beaucoup de personnes apparaissent sous leur vrai jour dans cette soirée unique! On utilise le prétexte du faux, pour être vrai! J'ai compris cela au contact d’une des communautés que je côtoie à l'insu de mon plein gré (sic) et où les meneurs sont de jeunes bigots évangélistes. Celle qui m’a confié avoir longtemps voulu devenir bonne sœur veut se déguiser en diablesse, sa copine en infirmière cochonne et leur compère de toujours s’est équipé au sex shop. Pour moi, grand fan de Jean Dujardin, mon Brice de Nice ne parlera certainement à personne… Il faut que je trouve autre chose… Peut-être devrais-je m'habiller en God géant.
Maudite inertie…
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