Dans les news, y'en avait que pour la présidentielle amerloque. McCain, Obama,McCain, Obama,McCain, Obama,McCain, Obama, j'ai pesé illico sur Off. Et j'ai laissé le vieux gars de Tulsa me raconter ses légendes d'Okie.
JJ Cale, leur maître à tous, chillant sur un banc.
Pis je me suis dit, vraiment, McCain me fout la gerbe. Mais je sais pas non plus ce qu'ils ont tous avec leur Obamania. Ça doit écouler du papier, je présume. Un type qui, dans sa chasse au berger afghan, se dit prêt à bombarder le territoire d'un pays souverain (encore que, qui le contrôle vraiment, hein?) avec ou sans l'aval du gouvernement de ce dernier, moi ça me dresse autant qu'un pédoncule de melon trop mûr.
Obama me renvoie une image trop lisse, trop bien pensante, trop grande gueule de jeune premier, ses performances scéniques galvanisantes ne réussissent à éveiller en moi que des crises de flatulences prolongées. Moins que celle de Bush, l'Amérique d'Obama ne m'enthousiasme pas, elle me laisse de marbre. L'Amérique qui me fait lever c'est celle de J.J. Cale, d'Albert King, de Chester Himes, de Dylan, pas celle du slogan dégoulinant de démagogie qu'est Yes We Can.
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