Mars dernier, Harpichon et ses sbires ont pondu un projet de loi défiant encore une fois toutes les lois universelles de la clairvoyance et de la retenue. Nom de code de l'opération: loi C-10.
Pour exemple, un amendement de cette loi, si appliqué, donnerait au ministre du Patrimoine le pouvoir discrétionnaire de refuser l'octroi de subventions ou de crédits d'impôts à des oeuvres cinématographiques jugées «contraires à l'ordre public». Pensez que si cette loi avait été appliquée il y a trente ans, jamais le Canada n'aurait eu le bonheur de compter des cinéastes du talent d'Arcand ou de Cronenberg. Ce dernier d'ailleurs, un habitué de longue date de ce type de subventions, est rapidement monté au créneau pour dénoncer le projet comme étant une pure tentative de censure.
Une dinde de la trempe de Josée Verner refuser des fonds publics à un scénario du maître Egoyan, vraiment, c'est plus que je ne peux imaginer!
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