Je vais débuter ce post par une info de premier ordre, je ne regarde pas la télé chez moi. Alors, le matin je mets la radio de Radio-Cadenas, question d'être au parfum des dernières nouvelles aux alentours et même un peu plus loin.
D'habitude, à 9H00 c'est Christiane Charette qui s'y colle. Supportable, disons. Je réussis souvent à demeurer à l'écoute plus de 45 minutes d'affilée (sauf quand Nathalie Petrowski se pointe les vendredis pour dégobiller des âneries comme là), ce qui la place en bonne position dans mon palmarès des émissions radiophoniques écoutables.
Jusque là, tout va bien. Au boulot, devant mon PC, un café noir entre les pattes, une cigarette au bec (ah non, interdit ça), dans mes oreilles les écouteurs crachent de charmantes petites niaiseries qui m'accompagnent doucereusement tout au long de la matinée.
Là où les problèmes débutent, c'est que depuis le début de la saison estivale, l'émission Christiane Charette en direct a été remplacée par une autre, nommée Sans Détour.
Là où le bât commence vraiment à blesser et se propose même de réveiller mes douleurs hémorroïdales, c'est que l'émission en question est animée par François Bugingo.
Entendons-nous, je n'ai pas d'à priori particuliers contre le bonhomme. Mais alors, la catastrophe.
Effort intellectuel néant, invités souvent douteux, chroniqueurs débiles (mention spéciale au critique disques) et surtout, interviews qui s'apparentent plus à des exercices soutenus de cire-pompe qu'à de réels débats argumentés et pointus. De surcroit, tout le monde y a droit, sans exception: Ségolène Royal, Bruno Pelletier, Stéphane Dion, Stephen Raichlen le pape du barbecue (!), Raffarin (!!)...Enfin, on ne les compte plus.
Des fois, j'en viens à me dire qu'un pot d'échappement ou un toaster remplirait la tâche de Bugingo avec plus d'efficacité. Je suis sûr que le contenu de l'émission serait déjà plus attrayant, car je ne parle même pas des thèmes abordés.
Je ne pensais pas crier ça un jour, mais je vais le faire et sans détour: Christiane, reviens vite s'il te plaît, tu me manques!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire