vendredi 29 août 2008

Tête de Turc 4: La Matrone du chaud-bise

La Material Girl, tu connais? Celle qui, en 87, lançait son slip parfumé d'effluves aigres au nez de Jacques Chirac, la chochotte qui a pas voulu aller en Irak? Celle qui suscite aujourd'hui l'admiration des jeunes femmes actives et modernes, qui voient en elle le modèle exemplaire de la businesswoman accomplie et libérée. Même si quand même, elle a un peu réussi avec son cul.
(Ouais, ces mêmes obsédées de l'aquaforme qui aboient au phallocrate dès qu'il t'arrive de loucher dans leur décolleté rembourré).

Exhibée sur la pochette de son dernier album comme une de ses écumeuses d'asphalte professionnelles et édentées que l'on peut croiser jour et nuit au coin des rues Papineau et Ontario, la Madone désormais Matrone, tente désespérément de s'accrocher au wagon des artistes dans le vent. Un french kiss à l'acoolique Britney par-ci, un autre à la délurée Christina par-là et que je t'engage des Timbaland, le renoi à la mode, pour mixer mes tubes tous pourris et frêlatés...

M'enfin c'est quand même pas du gâteau rester au sommet de la vague. Ça l'enrage de voir toutes ces petites poufs écervelées et sans talent se multiplier comme des champignons sur une toison triangulaire mal fréquentée, et lui piquer sa clientèle.

Pour se consoler, elle se dit que Elle, était là bien avant les autres et qu'elle sera là bien après. Elle connaît le secret de la longévité, faut dire. Mais réaliser le grand écart en slip léopard à 50 ans révolus et une hanche en plastique, laisse-moi te dire, c'est pas une sinécure.

Avec le temps (va, tout s'en va...), l'ex de Penn qui faisait bander Jean-Paul Gauthier, a compris, avec son sens aiguisé du business, que se draper d'une aura de respectabilité serait pas une mauvaise affaire.

Là voici adepte de la cabale, philosophie «in» chez les défoncés d'Hollywood depuis que la scientologie est sortie du placard. Madddannna a même écrit des contes pour enfants inspirés de textes Cabalistiques, genre le port du string kosher expliqué à ma fille de onze ans, avec la bénédiction du rabbin Menahem. Super instructif.

Et tu te souviens de l'histoire d'adoption au Malawi?
Tu l'imagines débarquer à Plouc-City dans son super-méga-turbo jet privé, entourée de ses gorilles transportant des sacs de riz.

- Yeah, I'm Madonna. Tu me connais, hein? J'ai besoin de redorer mon image médiatique. Tu vois le topo: les enfants du tiers-monde, live aid, le Darfour, George Clooney, le sida, Brad, Angie and so on.
Je fais mon geste quoi. Allez, j'adopte un de tes petits morveux,ça va? T'en as une chiée de toute façon.
- Euh...Ma-do-na? Maa-do-na? Maradona? Mais attend un peu, t'as pas la gueule de Diego, toi!
- Ben non, vieux bouc. Je veux juste me barrer avec un de tes bâtards. Tu aboules?
- Non, qui va labourer les champs!

Alors, tu vois pas qu'elle le traîne dans sa hutte infestée de rats et qu'elle lui sort le grand jeu style danseuse à go-go all the way from Reno.

- Beurk, c'est quoi ces nibards avachis et mous! ce cul tout décrépit, ces cuisses tartinées de cellulite, ce cou strié de rides. Moi, ce que j'aime c'est les gros lolos bien fermes et les petits culs rebondis de négresses!

Finalement, elle l'a eu son moutard. Elle a craché quelques millions. C'était vraiment touchant à regarder à la téloche, en tout cas.

Ouais, je pourrais continuer à dire du mal de Maâdauna pendant des pages encore. Mais tu vas sûrement dire que je suis un frustré et un jaloux. Et puis c'est vrai que j'ai d'autres choses à foutre un vendredi soir, moi. Comme mater la petite voisine d'en face qui se déloque avant de plonger dans son bain chaud. Avec Like a Virgin qui joue à fond dans mon i-pod, bien sûr.

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