jeudi 25 septembre 2008

Belle morbidité

Je vous remets une 'tite couche sur Bell? C'est vraiment pas mon année avec eux. 

Alors quoi Quintal? T'étais pas content avec tes fichus 5$ de rabais? Si si. Je dirais même plus, j'étais émerveillé.

Sous prétexte de me rembouser les 10$ de trop perçu, ces étourdis ont oublié de me facturer le mois de septembre. Je me plains pas. Mais je menace de monter au créneau si jamais ils se mettent à m'entuber plein régime. D'ici là, je stream de la porn HD sur la bande passante de Sympatico. C'est mon chat que ça fait rire...



Donc là c'est plus l'internet. Après "Sympa, t'es con", ce sont les empaffés de Belle Morbidité qui prennent le relais...

Croulant sous l'argent suite à des spéculations boursières plus que rentables, je me suis senti l'âme d'un mécène et me suis fait la largesse d'un HTC Windows Debile (TM). Bon, c'est pas byzance. Ça chie tout le temps. Des appels manqués. L'heure qui s'affiche avec un retard de 5 heures (ce qui faillit me causer une crise d'apoplexie quand je me réveillai en retard à 1h00 de l'après-midi... alors qu'il était à peine 6h00 le matin).

Bref, un débris à la fine pointe de la prétencieuse technologie. La facture à la fin du mois, elle changeait pas...

Comble du bonheur, l'interface tactile du bidule m'a lâché. Dans le genre de la mome qui te plante un soir de gaule majestueuse. Pas forçant le machin, je pouvais encore bricoler avec les touches et obtenir quelques coups de téléphones si mon historique d'appels m'y autorisait. Je pouvais aussi recevoir des appels et raccrocher au nez des englués du cerveau qui m'escagassent les neurones.

Non content de me faire fourrer à domicile, je crus bon d'aller réclamer des soins colorectaux directement à la boutique. L'autoproclamé président de ces lieux m'accueillit avec un verbe fleuri et un tutoiement pataud. Il voulait me la faire à l'envers avec un ciseau à surtaxe, une bricole, un petit 25$ pour le téléphone de remplacement qui allait me permettre de profiter de l'abonnement que j'aurais quand même payé si je n'avais plus eu d'appareil pour en profiter... 

En prime, il m'annonçait que l'inspection technique allait déterminer si le changement de l'appareil allait m'être facturé. Bien sûr, sans que je sois présent pour voir les conditions dans lesquelles ces cochonneries d'inspection s'effectuent, et surtout après que mônsieur le président ait magané mon téléphone de ses propres mains et ce sous mes yeux. Ils manquent vraiment pas d'air.



Bien sûr, vous commencez à me connaître. Et de une, je les ai pas payés les putaignes de vingt-cinq. Et de deux, j'ai eu le changement d'appareil pour pas un rond. Mais il a fallu que je fasse intervenir toute la hiérarchie de chez Bell Cacanada. Du dernier sous-fifre aux actionnaires de chez teachers. Une plainte en bonne et due forme a été déposée contre l'impudent et sa boutique fermera probablement ses portes à la Plaza Côte-des-Neiges. C'est qu'il a le bras long, Quintal. Tellement long qu'il se gratte les couilles en se mouchant des deux mains. Allez, à la revoyure.

dimanche 21 septembre 2008

Les « secrets » de Sarah Palin

J'ai toujours trouvé profondément idiot ce concept de questions « secrètes », aussi parfois appelées questions de « sécurité » — notez bien les guillemets (!) —, qu'on doit maintenant choisir sur la majorité des sites lorsqu'on y crée un compte utilisateur.

Le nombre de questions offertes est souvent très limité (généralement moins d'une demi-douzaine) et leur valeur, d'un point de vue de sécurité informatique, est la plupart du temps ridicule.

« Quelle est la couleur de mes yeux? »
« Quel est mon signe astrologique? »

Hum, voyons voir... combien de réponses possibles y a-t-il? Pas beaucoup! en effet. À peine quelques tentatives de la part d'un individu mal intentionné et hop! le tour est joué. Votre compte ne vous appartient plus.

C'est ce qui, semble-t-il, est arrivé à cette dinde de Sarah Palin, dont le compte de courriel Yahoo a été piraté grâce à sa question secrète, qui était : « Où ai-je rencontré mon conjoint? ». La réponse n'est pas très difficile à trouver quand tout le monde sait que son mari Todd était son petit ami au lycée!





Ces sites Web forcent les gens à composer un mot de passe complexe (en exigeant une longueur minimale, un mélange de lettres et de chiffres, de la ponctuation, alouette!), mais demandent ensuite de choisir une question « secrète » complètement stupide, avec une valeur cryptographique quasi nulle et dont la réponse est, en bout de ligne, fonctionnellement équivalente au mot de passe.

Finalement, la seule façon de se protéger des pirates avec ces conneries de questions obligatoires est de mettre une réponse qui est véritablement impossible à deviner : une chaîne de caractères suffisamment longue, avec des lettres, des chiffres, de la ponctuation... Bref d'y mettre un deuxième mot de passe!

samedi 13 septembre 2008

LSD et Linux

Comme dit l'adage, il y a deux produits phare qui nous viennent de Berkeley sont Linux et le LSD, et ce n'est pas un hasard. La photo de notre envoyé spécial en Californie ne dément pas:


P.S. C'est pas LSD, c'est BSD, mais bon... Et Linux vient d'ailleurs. Par contre la photo vient vraiment de Berkeley. 
P.P.S. Bon les gars, vous allez vous sortir les doigts du cul là. Je veux voir plein de billets publiés d'ici la semaine prochaine!

mercredi 3 septembre 2008

Doigt d'honneur

À force de voir ce vieux Siné tendre le majeur à tout un chacun ces derniers temps, on serait porté à croire que la manœuvre est relativement aisée et qu'elle est à la portée du premier venu.



Or, il n'en est rien :



Flight of the Conchords, une fort bonne série télé par ailleurs...!

Allez, encore un peu :

Big Browser is Watching You

Il est de mes mauvaises habitudes d'aller fureter du côté des fleurs maudites avant d'aller pioncer. Cela se résume généralement par la quête de sites à caractère pour moi graphiques (pour vous aussi si vous le souhaitez). Or quelle fut ma surprise en découvrant ça!


Vous voyez pas? Le petit lien avec un gros BETA à la fin et un Nouveau! en rouge au début. Chrome. C'est quoi Chrome? 

Chrome c'est la réponse de la bergère au berger. C'est le début d'une ère nouvelle. L'annonce d'une guerre à armes égales. Et avec le style qui se doit pour honorer ces Seigneurs, puisque l'annonce fut faite par l'entremise d'une bande dessinée (ce qui n'est pas pour déplaire à Rytal).

Je vous ai déjà dit tout le mal que je pensais de Ballmer. Mais je ne vous ai pas parlé du caractère pugnace de l'homme écureuil, alias Eric Schmitt, alias le patron de Google (voir la bouille ci-bas). 



Avec 70% de part de marché, IE est déjà une menace pour Google. Avec la beta de IE 8, on a clairement compris que la compagnie de Redmond (wow, une métonymie! comme dans La Presse...) veut définitivement couper l'herbe sous les pieds du géant de la recherche. 

Avec Chrome, c'est Schmitt qui fait la nique à Ballmer.

Chrome, je l'ai essayé (en fait je l'utilise actuellement). Alors pour les amateurs, voici ma petite liste des pours, des contres et quelques commentaires.

D'abord les contres. Chrome est encore en version Beta (et surtout uniquement en version windows, les versions Linux et Mac sont attendues pour dans quelques mois). Du coup, il arrive que le butineur marche mal, ou pas. Comme sur Facebook, site de genre s'il en est... Mais pas seulement, David Pogue du New Yortk Times indique notamment que les vidéos sur NBC Olympics ne fonctionnent pas.  

La fonction Zoom n'est pas aussi agréable que celle de FireFox 3 par exemple (qui permet de zooooooomer la page, images inclues, pas juste le texte). 

Mais ça c'est encore de l'ordre de l'esthétique. Chrome ne fera pas que des heureux, particulièrement chez les aficionados des adds-on de FF qui en seront privés. Idem du côté des amateurs d'aggrégateurs de flux RSS. Pas de lecteur par défaut, faut se mettre au Google Reader, mes chers.

Sur ces entrefaites, passons au positif. Et là on peut parler d'un beau capital. Chrome est putainement léger, rapide à en devenir insultant. Voici un benchmark de rapidité d'exécution de javascript (les résultats sont donnés en millisecondes, donc le moins le mieux).

Outre le fait d'incorporer le moteur de rendu de pages web WebKit, celui-là même que Apple a choisi pour Safari (particulièrement pour sa version iPhone), Google a développé une technologie de machine virtuelle pour exécuter efficacement le javascript. La société a particulièrement innové du côté du binaire puisque ce dernier est généré en cours d'exécution, avec optimisation maximale (sic) pour le matériel visé.  

Chrome permet également de créer de petits "exécutables" pour lancer directement Google Docs, Reader, Maps, Earth, comme une application stand alone. N'y voyez aucune offensive visant M$.

Mais surtout, la révolution réside dans la conception du fureteur comme un OS à part entière. Chaque Tab est une application (process), et Chrome offre un Gestionnaire des tâches pour voir combien chaque Tab consomme de ressources, et le tuer (fermer...) au besoin, sans affecter le butineur dans son ensemble.

La cerise sur le gâteau: le code de Chrome est Open Source! De quoi donner des douleurs colonales aux empafés qui ne verraient dans Google qu'une machine à voler nos informations personnelles pour s'enrichir... Un Big Browser vilain.

Ça m'a donné faim tout ça. Allez ouste Microsoft. Traîne pas dans les pattes. De l'air...

mardi 2 septembre 2008

Caboche Sympatoche 2: Rémi Gaillard

Peut-on dire que le rêve de devenir une célébrité grâce à l'Internet est aujourd'hui chose totalement dépassée? Depuis que SP a jeté le discrédit sur les célébrités type YouTube, on aurait tendance à le croire. 



Mais ce n'est déjà plus le cas quand on repense au cas Rémi Gaillard. Rémi Gaillard est le gars sympathique qui mange gratos chez Mc DO, comme ici:



ou encore là:



Rémi a surtout le don de l'imposture, ce qui lui a déjà valu des problèmes avec la police. Je me régale à revoir son intrusion à la coupe de France:



Ne l'oublions pas, c'est en faisant n'importe quoi qu'on devient n'importe qui :D

P.S. Aux mauvaises langues qui nous ont traités de misanthropes suite à notre série des Têtes de Turcs, j'aimerais rappeler que nous sommes avant tout de gentils misanthropes.

Caboche Sympatoche 1: Benoît Delépine, pour CNNN International

Décidemment, trop de haine sur ce blog.

Pour faire contrepoids à la bête et méchante série des Têtes de Turcs, voici que déboule sans crier gare la nouvelles séries des gueules d'amour: les Caboches Sympatoches.

Comme une petite touche de tendresse dans un monde de brutes, comme un petit chouia de Chanel dans un monde de proutes, allons-y avec Benoît Delépine a.k.a Michael Keal.

Micheal Kael (prononcer Maïkeul Keül), c'est la quintessence du journalisme d'information, le type qui réunit les qualités essentielles d'analyste pertinent, de journaliste indépendant et de baiseur impénitent. L'antithèse d'un Bernard Derôme ou d'un Jean-Pierre Pernault, quoi.

Les résidents de la Belle Province qui ne sont pas familier du personnage peuvent tout de suite se référer à ce reportage exceptionnel, réalisé par le loufiat dans des conditions dantesques lors du référendum de 95. Peut-être, au sens métaphorique, le témoignage le plus édifiant, le plus révélateur des causes de la défaite du OUI.


N'hésitant pas à sonder de son micro humide les fonds glaireux de la bêtise universelle, Kael sévit comme reporter pour la CNNN International depuis plusieurs années. Et ce sont les zigoteaux du Groland qui ont les honneurs de ses reportages, comme ici:


Ou ici:


Avant d'envoyer le bouzin, mentionnons que Delépine palpe également de la péllicule avec son compère de Kervern. À voir, son Aaltra dont Quintal m'a déjà dit du bien, mais aussi à découvrir son dernier, Avida.

lundi 1 septembre 2008

Tête de Turc 5: le béat dalai-lama

L'histoire nous enseigne que c'est à l'âge de trois ans que Tenzin Gyatso, morve au nez et pas encore toutes ses dents, allait découvrir sa fabuleuse destinée de Dalai Lama.

Tout le monde sait combien le dalai lama est un exemple extraordinaire d'amour et de fraternité, un symbole vivant de paix et de réconciliation, un porte-étendard lumineux de la cause tibétaine auprès des acteurs milliardaires d'Hollywood, des baba-cools embourgeoisés, des hédonistes new-age, des anarchistes du Plateau et du club select des puissants de ce monde.


C'est dans le cadre de ces activités hautement louables que, lorsqu'il reçoit en octobre 2007 la Médaille d'Or du Congrès Américain, Sa Sainteté se fend de cette déclaration d'amour à l'Amérique et au président Bush: «En tant que champion de la démocratie et de la liberté, vous devez poursuivre et assurer le succès de ces efforts visant à la sauvegarde des droits humains fondamentaux dans le monde.»

Quand il est interrogé sur le Tibet de l'avant 1959 (date de l'invasion chinoise), Sa Suffisance n'a pas de mots assez doux et nostalgiques pour se remémorer sa patrie: « fondamentalement une société heureuse, une humanité heureuse, paisible en général».

Il oublie sûrement qu'avant l'invasion, le Tibet baignait dans un féodalisme digne de l'Inquisition: corruption, guerres civiles, misère (espérance de vie plafonnant à 30 ans) sous le joug d'une élite ecclésiastique qui envoyait sa progéniture poursuivre des hautes études en Europe tandis que le peuple bouffait les pissenlits par la racine en se rappelant aux bons souvenirs de Bouddha.

Instrumentalisé par les puissances occidentales comme une épine dans le pied des chinetoques qui font peur, le lama nobélisé n'a pas pourtant à se plaindre du train de vie luxueux qu'il mène. Entre Londres, Paris, New-York et Berlin, il crèche dans les hôtels les plus chics de la planète et dispense ses préceptes au gratin mondial des politiques et des businessmen.

Petit couac cependant, Sarkozy refuse de le rencontrer personnellement à Paris en plein jeux olympiques et lui envoie Kouchner et Carla en lot de consolation. Il peut faire contre mauvaise fortune bon coeur, à deux ans près, c'est Bernadette qu'il aurait dû se coltiner.

Arrêtons la mayonnaise, s'il vous plaît !