jeudi 14 août 2008

Les contrats LTE de Bell Sympatico

Y sont pas rares les gens à Montréal qui se plaignent de Bell Sympatico. Il s'agit en réalité d'un mal congénital. Tout ce qui touche de près ou de loin à Bell incarne le mal absolu.

Moi bonne pomme, je fais confiance à la compagnie depuis 2003 au moins. Depuis que j'ai ouvert mon compte internet illimité, pas un pépin, tout baigne dans l'huile.

Il y a bien quelques petits désagréments: une fois par année, obligé de prendre le combiné téléphonique pour me plaindre de l'augmentation tarifaire. 5$ par mois, c'est pas grand chose, mais ça payait mes clopes. Et eux, super, pas de souci Quintal, on te remet ça comme avant. C'est juste que ton contrat était terminé. On te le renouvelle pour un an. Allez on en parle plus. Je te fais une fleur, je te rembourse le trop perçu. Oui c'est ça. Je t'aime. Qu'est-ce que je peux faire pour toi? Je te prête ma soeur?

Et moi, j'y croyais, à cette idylle. Je me plaignotais à peine: Mais quand même les gars, un courrier, ça vous coûte rien. Mieux! Un courriel... Vous êtes quand même une compagnie de technologie. Vous avez mon email. Rien de bien méchant en somme. Vite dit, vite remballé. On s'embrasse et on s'aime encore.

Mais là, les bisous dans le cou ont tourné au vinaigre. Cette année encore, ma facture bascule vers les 5$ supplémentaires attends chéri je vais t'enlever ça avec une aiguille.

Bonne poire, je crois qu'un coup de fil à ma téléphoniste de charme suffira à régler la situation. Que nenni! On a pas passé 5 minutes au téléphone que la demoiselle me propose un contrat LTE. Moi: Mais c'est quoi ça LTE? Je veux juste le renouvellement de mon contrat illimité comme d'hab quoi. On s'embrasse et tout. Non? Et elle. Tu vas voir Quintal, paraît que chez vous les mecs ça stimule la prostate. Tu vas aimer ça, LTE. Et moi: Quelle prostate? Minute, j'appelle bien au 514-310-7873, Bell Sympatico Mon Amour? Elle, non. Maintenant c'est Bell Antipatico Cause Toujours. On a un forfait LTE. Et moi. Mais c'est quoi LTE!

Au bout d'une demie-heure de parlementation, j'ai eu gain de cause. Contrat renouvelé et rembourssement du trop perçu. Mais la tendance est là. Bell a compris que les contrats illimités étaient un pari perdu d'avance. Que la bande passante ne cesserait de grossir et que la promesse d'infinité de ressources (c'est bien ça, illimité?) ne pouvait pas être tenue. Alors elle tente de contourner la loi en annulant de gré ou de force les contrats. Allez, laisse-toi enculer.

Alors pour le plaisir, regardons la vidéo de Jean-François Mercier qui a vécu quelque chose de relativement semblable et qui le raconte mieux que moi.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bienvenue dans le monde des grosses copros, Quintal. Même mârde avec Vidéo-Étron, qui proposent le full stock de services à leurs clients, les rapprochent toujours plus d'eux pour mieux les enfiler.

On a-tu doir tà la vaseline gratuite au moins?

Quintal a dit…

Ils me l'ont fait payer la vaseline, ces empaffés!