Dans la nouvelle série des Têtes de turc qui nous causent des crises d'apoplexie, on ne manquera pas de citer la petite Sarkozette qui s'paie la pissette sur la croisette.
Bien connu pour ses sorties médiatiques dans le style éléphant dans un magasin de porcelaine (qui eurent leur succès du côté des fabricants d'aspirateurs industriels), l'éléphant élyséen s'en était donné à coeur joie avec les syndicats, les pêcheurs, les ouvriers agricoles, les vieilles femmes aveugles qui traversent la chaussée et j'en passe. Il a même eu récemment quelques mots d'opprobre à l'égard des militaires qui manqueraient de professionnalisme (faut se l'avouer, il a raison! regardez tous ces hommes sur leurs jambes, bien vivants), provoquant une démission au plus haut niveau de l'état-major.
Mais là, le Sarko démago vient nous titiller l'ego démocrate ouestocentrique. Profitant qu'il s'en aille commémorer les massacrés d'antan à Maillé, le pourfendeur du verbe nous en met plein la gueule avec des élans du coeur contre la barbarie, se permettant à l'occasion de comparer les Talibans aux Nazis massacreurs de village du temps de l'Oncle Nestor.
Aussi, si on peut se permettre quelques petites remarques de circonstances, et ce sans vouloir plaider la cause du talibanisme, ne faut-il pas rappeler justement que l'envahisseur étranger dans le cas de l'Afghanistan, c'est pas les barbus "barbares moyenâgeux" autant qu'il voudra, mais les forces de la "coalition", appuyée peu ou proue par l'opinion internationale, ça ne change rien.
En attendant que les soldats français aillent mourir et massacrer chez eux, on rappellera discrètement que l'échec de la mission (pacificatrice, civilatrice, gazoductrice, appelez-la comme il vous plaira) est patent.
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