vendredi 28 novembre 2008

Les ingénieurs

On savait que les ingénieurs étaient des tarlas, mais là, Texas Instrument vient de mettre une très méchante couche sur le passif. Des ingénieurs déguisés en Superman. Des situations loufoques qui feraient difficilement sourire des mioches dans une maternelle. C'est vraiment des manches:

Et de une connerie sur les mp3:



Et de deux conneries sur le sans-fil:



Et de trois conneries sur le texto:



On aura tout vu! Mais le pire est à venir.

jeudi 6 novembre 2008

Dieudo au National

Il est revenu! Dieudo le rigolo, l’apôtre de la farce et du bon mot. Revenu faire le con à Montréal après une première cet été où il a fait salle comble soir sur soir au National. Revenu renforcer ses liens d’amitié avec non des moindres des enfants du Québec.

Le spectacle d’abord. De légères modifications par rapport à ce que l’on a pu voir cet été. Mais combien d’énergie ! Cet été, on était en droit de penser que Dieudo était sur la corde raide, terminant une carrière flamboyante sur des sketchs moyens et une mise en scène lourde.

La représentation que j’ai vue cette semaine démentissait totalement cette vision. Dieudo est à l’apogée de son art. Le tempo de la mise en scène est donné par l’acuité de son regard sur l’actualité et la précision de son ton. Bien entendu, il fait un retour sur le parrainnage de sa fille Plume par le plus sulfureux des politiciens français. Il raille l’empressement des médias à venir lui cracher à la gueule: Dieudo enculé. « C’est moi, l’enculé », dit-il avec un petit sourire coquin et sournois. Mais il n’avoue qu’à demi-mot: « Lançons la rumeur », se seraient-ils dit, Le Pen et lui-même, alors qu’il est avéré que le baptême a bien eu lieu. Dieudo brouille-t-il les pistes ? Ou n’assume-t-il qu’à demi son acte de provocation?

L’épisode sur le baptême de Plume mis à part, le spectacle est un régal à tous points de vue, avec un passage délirant sur les mensonge de l’administration Bush où l’on rit sans interruption. On y découvre un George Bush doutant des manœuvres criminelles auxquelles il se livre et encouragé par un baron de l’armement qui lui explique crûment qu’il faut faire tourner la machine guerrière pour faire de l’argent.

Pour une des rares fois dans sa carrière, Dieudonné affronte de front le problème de l’Afrique, notamment avec la question des Pygmées du Cameroun. S’ensuit d’ailleurs une diatribe délicieuse sur le politiquement correct où il faut distinguer un Pygmée des Pygmées, un Juif des Juifs, etc. Pour paraphraser Pierre Desproges, on pourrait dire que si il fallait peser ses mots au centigramme près à chaque fois que l’on devait en bailler une, on aurait plus le temps de chier tranquille.

L’apothéose du spectacle demeure incontestablement le final sur fond de tragédie gréco-palestinienne, comme Dieudo se plaît à l’appeler. On y retrouve Dieudo et son amour des mots, le Dieudonné poète et métronome des rimes, du rythme, et maître de la quintessence de la douleur humaine. On ne peut s’empêcher de tremebler à sa chanson, de sentir un frisson vous parcourir durant les multiples crescendos qui n’en finissent pas de vous anéantir.

En matière de conneries, que prépare Dieudonné pour la scène Québécoise ? En artiste consciencieux, il peaufine sa connaissance du dossier autochtone qui l’intéresse particulièrement, mais auquel il ne veut pas s’attaquer sans une compréhension forte. Aussi nous a-t-il confié qu’il préparait prochainement un voyage dans une réserve indienne. Quand on connaît la frilosité des Québécois sur le sujet, on peut s’attendre à ce que le taquin que cet humoriste s’est avéré être, saura nous en mettre plein la gueule. D’ici là, allez encourager le talent et allez rire avec ce Dieudonné qui nous fait rire intelligemment sans nous laisser le loisir de tourner en rond.

mercredi 5 novembre 2008

Obama et mes facebook friends

Presque tous mes zamis sur facebook ont mis des slogans pro-Obama dans leur «status update» (c'est vous dire si je fréquente du monde progressiste). Ce sont sûrement les mêmes qui vont ré-élire Charest, le 8 décembre. C'est vous dire si je fréquente du monde progressiste!

Just the beginning

À peine douze heures qu'il est élu et déjà j'suis en mode «pu capab'». Pas de lui, mais de tout le tintamarre médiatique qui tourne autour. Sérieux, à se foutre une praline dans la calebombe.
Pas comme si je m'y attendait pas, m'enfin...Ça devient fatiguant, le discours racial et coloré dont nous bassinent les médias, pour vendre plus de papier et de temps de pub.

À la radio de Radio-Can (as they say), c'est le festival Haïti en Liesse. Dans les titres: À Montréal, les noirs exultent! À la TV, on nous montre des africaines remuant du fion, frétillant du croupion et braillant à tue-tête: « Obama! Obama! C'est la pweuve ultime que les noiw's peuw' wéussiw en Améwique!».

Une chance que les noirs n'ont jamais eu aucun autre motif de fierté de toute leur histoire, sinon qu'est-ce qu'on morflerait pas à chaque fois. (À l'adresse de débiles potentiels, ce dernier paragraphe est ironique).

Bref, de quoi demeurer perplexe.

mardi 4 novembre 2008

Enfin de la compagnie pour le iPhone !

En quête d’une étincelle quelconque qui viendrait des pixels de mon écran pour me motiver à écrire la deuxième partie de l'édito du prochain numéro de "Tour du monde en 80 fions", j’ai décidé -après avoir vérifié mes courriels pour la 4e fois dans la même minute- de chercher l’aventure dans les petits menus en haut que je ne regarde jamais…

Et là j’ai vu le mot : Android. Le projet de téléphone de Google. Alors, comme je suis bilingue et que je voulais en savoir plus, j’ai cliqué sur « Learn more ». Deux cliques plus tard, je le vois qui tournoie sur lui-même…

Le tout puissant iPhone de Apple, après avoir régné en maître sur le monde et l’image de ceux qui veulent être « fun et bigarrés, frais et bien formés » voit enfin un adversaire débarquer : le G1 de Google.

Les deux compagnies étant deux grosses représentantes du cool, de l’innovation, des développements de trucs très axés sur le pratique et du user friendly, l’engouement pour la nouvelle bibitte de Google ne devrait pas tarder à se faire sentir.

La question qui se pose est la suivante : est-ce que le G1 est de taille à faire frémir le iPhone ?

Un petit tableau comparatif pour illustrer les différences :

Un peu plus de détails :

  • Transfert de fichiers : alors que le iPhone requiert iTunes pour transférer toute sorte de fichiers, le transfert de fichiers pour le G1 se fait directement sur carte mémoire. Bien sûr, pour l’un comme l’autre, la possibilité de télécharger directement de l’Internet via Wi-fi ou 3G est toujours possible.
  • Achat de musique en ligne : pour la compete avec iTunes, Google a fait du pied à Amazon. Catalogue moins fourni, mais prix un peu plus bas et surtout, pas de « Digital Rights Management ». La musique achetée peut donc être lue n’importe où, passée à des potes, etc.
  • Applications par défaut : le G1 arrivera directement avec les applications Google de base : gmail, google maps, google calendar, gtalk et YouTube. D’autres applications peuvent être obtenues par le biais de Android Market, le « App Store » signé Google. Grand move de Google, la création d’une compétition pour le développement d’applications avant que le téléphone ne sorte.
    Pour l’histoire, il faut rappeler qu’avant que le iPhone ne sorte, le iTouch a servi pour le développement de nombreuses applications ensuite récupérées par son grand frère ironiquement arrivé après lui -fils illégitime peut-être?
  • Fournisseur d’accès : le iPhone est distribué par AT&T (l’équivalent de ROGERS) tandis que le G1 sera distribué par T-Mobile (l’équivalent de FIDO). Comme il peut être vu dans le tableau, le G1 coûtera légèrement moins cher. Toutefois, le grand problème de T-Mobile (que j’appelle T-Maudit, ou encore T-Débile), c’est la réception. Leur couverture se résume aux grandes villes est se révèle assez souvent problématique. C’est pour cela qu’ils compensent avec des plans moins chers. AT&T, pour leur part, on un slogan qui ne dément pas : « More bars in more places ». C’est pas des soulards, ils parlent des « barres » qui représentent la puissance du signal de couverture dans la plupart des téléphones.
  • L’interface (ma petite touche perso) : j’introduis là l’autre adversaire de l’histoire, le Balck Berry. Lui, c'est le représentant du trop classe et du sérieux, du professionnel. Mais surtout, le Black Berry a toujours été là entre autres parce qu’il présentait un clavier avec boutons, ce qui n’est pas le cas du iPhone mais celui du G1. Oui la technologie tactile est fun, mais est-elle efficace ? Chacun sa réponse, chacun sa préférence…
  • Un application qui pourrait faire la différence (autre touche perso) : gdildo ou idildo. Si cette application utilisant le vibrateur des téléphones pouvait être développée, elle pourrait consitutuer un atout majeur pour celui qui la développera... A vos codes !

Pour ma part, je viens de récupérer un vieux Nokia (je vous assure, ils existent encore) de chez mon cousin parceque j'ai eu un problème avec mon Ericsson (qui existe toujours également, mais croyez en l'expérience, vous n'en voulez pas). Peut-être vais-je prendre sur moi-même et utiliser le Samsung que j'ai eu gratuitement avec mon plan T-Débile et qui possède la pire interface de l'histoire de la téléphonie maudite.

Allez, les fions, les fions, les fions...

samedi 1 novembre 2008

Obama ain't The Doctor

Ce matin, émergeant à peine des limbes, dépoussiérer le manche à balais me sembla d'emblée le plan idéal pour démarrer cette journée bénie du Seigneur. J'enjambai allègrement le tas de factures qui s'amoncelle depuis deux mois en bas du lit et me mis en devoir de lancer la bouilloire.

Dans les news, y'en avait que pour la présidentielle amerloque. McCain, Obama,McCain, Obama,McCain, Obama,McCain, Obama, j'ai pesé illico sur Off. Et j'ai laissé le vieux gars de Tulsa me raconter ses légendes d'Okie.



JJ Cale, leur maître à tous, chillant sur un banc.

Pis je me suis dit, vraiment, McCain me fout la gerbe. Mais je sais pas non plus ce qu'ils ont tous avec leur Obamania. Ça doit écouler du papier, je présume. Un type qui, dans sa chasse au berger afghan, se dit prêt à bombarder le territoire d'un pays souverain (encore que, qui le contrôle vraiment, hein?) avec ou sans l'aval du gouvernement de ce dernier, moi ça me dresse autant qu'un pédoncule de melon trop mûr.

Obama me renvoie une image trop lisse, trop bien pensante, trop grande gueule de jeune premier, ses performances scéniques galvanisantes ne réussissent à éveiller en moi que des crises de flatulences prolongées. Moins que celle de Bush, l'Amérique d'Obama ne m'enthousiasme pas, elle me laisse de marbre. L'Amérique qui me fait lever c'est celle de J.J. Cale, d'Albert King, de Chester Himes, de Dylan, pas celle du slogan dégoulinant de démagogie qu'est Yes We Can.

jeudi 30 octobre 2008

Fête du faux… fête du vrai?

Désolé pour le silence prolongé du plus grand envoyé spécial d'Amérique du Nord. Depuis que je suis dans ma bonne ville de Sainte Croix en Californie, j’ai un peu de mal à bouger sans le must américain qu’est la voiture – le char -, ce qui fait de moi une proie facile à dame inertie et à pute langueur.

D’où vient donc l’élan qui me pousse à prendre mon stylo – genre ? Ben du fait que j’ai pris la ferme décision de m’acheter le must de la fausse Amérique (comme dirait la salope de Sarah Palin), l’Amérique bleue, celle qui marche pieds nus pour se mettre en contact avec la nature, celle qui bouffe bio, qui chie bio, qui coûte un peu plus cher et où j’ai beaucoup de mal à trouver du pain blanc à l’ancienne qui ne soit pas bourré de nutriments à volaille, j’ai nommé : le vélo, la bicyclette, le bicycle!

Bref, j’ai un peu d’énergie et je la gaspille sur le clavier devant cette page – que je prends de plus en plus plaisir à écrire - qui ne sera pas lue par un de mes profs artiste reconnu ou critique d’artistes reconnus (qui commencent à me saouler).

Alors, le lien avec le titre maintenant: Je ne vais pas rajouter une couche sur l'élection américaine. Bien trop de monde s’en occupe déjà et tout ce qu’il y a à dire est déjà dit. Il faut juste savoir chercher… Avec un peu de chance, vous pourrez même tomber sur le film X de Larry Flynt où la gouverneure d’Alaska se fait mettre par des soldats russes qui ont crevé une roue… Merde, j’en ai remis une petite couche… Mais elle était sympa celle-là.

L’autre gros événement au pays d’Oncle Sam, c’est Halloween. Vraiment, comme dans les films. Les citrouilles coûtent moins cher que le pain (même le multi-extra-grains « standard »), elles sont sur les balcons, sur les terrasses, aux fenêtres, dans les allées des maisons… Partout. Il y en a même qui pendent dans les airs. Pour l’anecdote, je m’en suis même pris une dans la gueule en essayant de soigner mon rhume à force rasades de whiskey…



Halloween, vous connaissez le concept, c'est la fête du déguisement. Un énième fête commerciale bien sûr, mais elle a ceci de particulier qu’on ne fait pas de cadeau. Le seul cadeau qu’on fait, c’est généralement un cadeau à soi-même car beaucoup de personnes apparaissent sous leur vrai jour dans cette soirée unique! On utilise le prétexte du faux, pour être vrai! J'ai compris cela au contact d’une des communautés que je côtoie à l'insu de mon plein gré (sic) et où les meneurs sont de jeunes bigots évangélistes. Celle qui m’a confié avoir longtemps voulu devenir bonne sœur veut se déguiser en diablesse, sa copine en infirmière cochonne et leur compère de toujours s’est équipé au sex shop. Pour moi, grand fan de Jean Dujardin, mon Brice de Nice ne parlera certainement à personne… Il faut que je trouve autre chose… Peut-être devrais-je m'habiller en God géant.

Maudite inertie…


dimanche 26 octobre 2008

Ça se casse la gueule

Je les aime bien les Richter Scales. Je les ai même ajouté à mon interminable liste des fan of dans Facebroke. Elle est d'ailleurs drôle leur vidéo sur la récente crise financière:


Moi j'aime surtout leur bubble. Pa Pa Pa Pa pepapa...


Bon, je vais regarder où en sont mes actions.

jeudi 23 octobre 2008

Dieudo le rigolo

Dieudo le rigolo, apôtre de la farce et du bon mot. C’est en ces termes que Dieudonné M’Bala M’Blala se présentait il y a quatre ans dans son spectacle Mes Excuses. C’était aussi la première fois que le public Québécois faisait sa connaissance. La France en ce temps le repoussait du pied tandis que le Québec ouvrait les bras au plus talentueux humoriste de notre génération.


Depuis 2004, il en a pris plein sa mouille le frère Dieudo. Pointé du doigt comme étant la pire ordure que la France ait connu depuis le gouvernement de Vichy, il a très vite été banni des plateaux télé. Certains présentateurs — dont on taira le nom — allaient jusqu’à mettre en scène leur désaffection à Dieudo, histoire que les bien-pensants les portent en bonne estime. Tout cela était vain. Tellement vain en vu du talent de l’homme que le public n’a jamais renié, dont les salles ne désemplissent pas, et dont la plume ne tarit pas.

Il l’a précieuse, la plume, Dieudo. Ciselée et pesée. Elle fait penser à celle qu’avait Michel Audiard, le célèbre dialoguiste des Tontons Flingueurs. Maniant l’argo français avec le doigté d’un orfèvre, Dieudo n’a eu cesse de nous épater par sa fécondité et sa précision. Le dernier né de ses cahiers a d’ailleurs fait grand bruit. J’ai fait le con, présenté cet été à Montréal, a fait salle comble à Paris. Mais comment fait Dieudo pour remplir ses salles alors que les médias lui tournent le dos et que les plateaux télé lui sont quasiment interdits ? En faisant parler les cons ! Dieudonné appelle son procédé l’altermarketing.

Un beau matin de dimanche, un athée convaincu dont le dernier né s’appelle Judas va faire baptiser sa fille Plume dans une église traditionnaliste. Le parrain, Jean-Marie Lepen, la bête
de la politique française. Le résultat ne se fait pas attendre. Tous les médias se mettent à cracher à l’unisson. À qui mieux mieux. Et en y allant de la pire mauvaise foi que l’on ait vu de mémoire de lecteur de journaux. Même le petit Martineau s’était joint au concert en trombinait de son instrument désaccordé sur un blog où ses lecteurs venaient lui rappeler qu’il n’était qu’un peigne-cul. Le spectacle en prenait tout son sens. J’ai fait le con. Oui. Et pas à peu près.

Au mois de novembre, Dieudo présente son spectacle à Montréal au Théâtre National. Nous lui avons demandé ce qu’il préparait de bon comme facéties pour son public québécois. Et il semble que nous ne serons pas déçus. Dieudo et Falardeau pourraient bien nous concocter un petit scandale de derrière les fagots. Le Polyscope se frotte déjà les mains et tient son cahier d’écolier et son stylo bic pour prendre des notes.

D’ici là, achetez vos billets et allez encourager le talent. Tant que la liberté de ton aura cette dimension, il y aura encore de l’espoir de vivre un peu heureux.

dimanche 19 octobre 2008

Obamania

Et voilà, un pas de plus dans le sens de l'élection d'Obama. Collin Powell, entre quelques quintes de toux, donne son soutien au candidat de l'Illinois (périphrase, quand tu nous tiens...).



L'équipe de compagne a immédiatement pris contact avec l'ancien militaire spécialiste des armes de destruction massive. Obama pourrait même offrir un poste au poids lourd de l'ancienne administration Bush.

Sur ces bons mots, je vais faire une tarte. Ça me prendrait de la farine...

P.S. Putain qu'elles sont moches les embedded videos de MSN. Sont vraiment pourris en tout, Micro$oft.

samedi 18 octobre 2008

Normandie: vaches maigres et chattes osseuses

Hey bien oui, comme dirait l'autre, il a bien phallu(s) que je quitte la Belgique pour éviter l'overdose de lactose. Après ma vallonnée Wallonie, j'ai fait cap vers le sud. Sur mon chemin vers Paris, j'ai fait un crochet par la Normandie, vous savez, ce bled qui sert d'urinoir au bon Dieu onze mois et demi sur douze (rapport aux précipitations, on s'entend).
L'herbe est grasse en Normandie et on y fabrique du camembert premier choix. Dans cette optique, je comptais bien vérifier quelques théories sur la vigueur des normandes. De celles qui te pressent leur Brahim comme un citron en l'asphyxiant d'une prise poitrale digne de la WWF. Faut dire que dans les montagnes de Sidi El Wali, on aime ça les cuisses fortes, les hanches enrobées et les poitrines généreuses, à condition de ne pas tomber sur la mégère apprivoisée.

Mais qu'elle ne fut pas énorme ma déception lorsque je débarquai dans cette taverne chaudement recommandée par un éleveur de bovins en vue de la région. Des piquets de parasols que je me suis coltiné, je vous dis pas. J'en ai encore mal au cul. Au moins, le pinard était bon, le fromage et la baguette itou et j'ai jamais manqué de cure-dents pour le reste de la soirée.

lundi 13 octobre 2008

Wallonie vallonnée

Non, je n'ai pas disparu. Juste parti en vacance.

Méditant un jour sur l'absurdité de la vie, une main à me gratter le cul, l'autre à me curer le nez, je décidai sur un coup de tête de prendre mes clics et mes clacs et d'embarquer sur le premier ferry en partance pour l'Europe. J'ai atterri, façon de parler, en Belgique et j'ai vu plein de gros lolos.

Dans ce plat pays qui n'est pas le mien, c'est vrai que j'en ai vu des putain de décolletés. À Namur, Bruxelles, Bruges, Ostende et Anvers pardi, les donzelles n'avaient aucun scrupule à exhiber d'opulents nibards débordant de fins tissus dentelés. Des poitrines mirobolantes auréolées de tétons énormes, comprimées et soutenues lourdement, au bord de l'implosion lactécente. Ménagères, étudiantes ou jeunes professionnelles, elles défilaient devant ma mâchoire baveuse, une mâchoire de maghrébin venu planter banderille sur banderille dans les moules fraîches...et les frites graisseuses.
Finalement, j'ai fait une orgie de yaourts. Il suffisait de presser.

On cite souvent la Belgique pour son chocolat, sa bande-dessinnée, ses frites et ses pédophiles. Oubliez tout ça, c'est du gnan-gnan. La Belgique ne vaut que par les nichons fabuleux de ses belges.
Vous me croyez pas? Allez voir ici.

jeudi 9 octobre 2008

Mézonc' René et Raymond

Les élections fédérales qui s’en viennent passionnent peu. Les libéraux tentent de se faire une nouvelle virginité. Les conservateurs se donnent des airs populistes. Le NPD joue la carte du vedettariat. Le Bloc... Il fait quoi le Bloc, déjà ?
Voilà tout le hic avec ce non événement de l’année: tout le monde s’en fout. Que les conservateurs prennent le pouvoir à la majorité, ça change quoi ? Ça peut sembler triste, mais je crains de traduire simplement une lassitude générale.
Non? Y a pas dans l’air comme une lassitude générale ? Tout le monde autour de moi : « Je ne sais pas pour qui voter », « C’est bonnet blanc blanc bonnet », « Du Ketchup avec vos frites ? »....


Mézonc Roger et Raymond déguisés en maghrébins
pendant un safari dans la banlieue parisienne.


Alors pour mieux me rendre compte de l’état de la crise, mieux cerner l’étendu des dégâts, j’ai cru bon de m’adresser aux experts, aux vieux de la vieille, aux rapaces des enjeux de la politique fédérale, ceux qui en ont vu de toutes les couleurs, de toutes les époques et de tous les saints dieux...

Mézonc René et Raymond sont des ivrognes invétérés. Arc-boutés sur leurs tabourets trônant sur la rue Sicard dans le quartier de Hochelaga-Maisonneuve, les deux bougres lorgnent les jupes qui se raccourcissent d’année en année, sirotent une interminable Molson Export, la bière sans goût depuis 1903, et dissertent à n’en plus finir sur la littérature journalistique que publie quotidiennement le Journal de Mourial.

Je les ai trouvés après l’heure du dîner. Mononc René rotait son rôti de porc. Mononc Raymond roulait patiemment une crotte de nez qui prenait sous sa main experte la forme d’une sphère parfaite. Une brise vespérale allégeait l’air qu’un été trop capricieux avait rendu lourd.

Ils me saluèrent comme seuls eux savent faire, de cet air bonasse qui me fait dire que j’ai trouvé une seconde parenté en cette terre d’exil : « Salut toé. Il est où ton chameau ? » C’était le bon père Raymond qui parlait, et il le fit de cette voix de tondeuse à gazon que lui donna son chirurgien depuis qu’il le guérit d’un crâbe qui lui rongeait le larynx. « Elle est où ta Shéradaz des mille et une nuits ? », reprenait Mononc René de plus belle ; « Mille et une nuits de partouze », renchérit le bon père Raymond sur un vibrato sublime.

Je m’assis sur une des marches qui menait à leur appartement et décapsulai une petite frette pour leur tenir compagnie. « Ça va, mes vieux crisses », dis-je en préambule et avec l’intention de détendre l’atmosphère. Je le fis d’ailleurs sur un air de décontraction par lequel j’espérais témoigner mon assimilation parfaite. « Tu vas pas nous demander de t’accomoder raisonnablement, l’Arabe... », m’invectiva Mononc René dans une atmosphère d’exhalaisons de porc digéré et mariné à la bière. Décidément, les deux ivrognes me tenaient en respectueuse affection. Je corrigeai : « Non, mes osties, les sacraments de journalistes du Polyscope m’envoient faire un Vox Pop pour palper du poul de la populace. Rapport aux élections fédérales qui s’en viennent. Vous en pensez quoi, des élections, les vieux crisses ? » Mononc Raymond lâcha un rôt qui fit légion et s’exlama sur un ton on ne peut plus assuré : « On s’en sacre, caâlice ! »

Et je dois bien avouer que, suite à ces paroles sages et éclairées, il ne me reste plus rien à ajouter. À vous les studios. À vous Cognac G.

jeudi 25 septembre 2008

Belle morbidité

Je vous remets une 'tite couche sur Bell? C'est vraiment pas mon année avec eux. 

Alors quoi Quintal? T'étais pas content avec tes fichus 5$ de rabais? Si si. Je dirais même plus, j'étais émerveillé.

Sous prétexte de me rembouser les 10$ de trop perçu, ces étourdis ont oublié de me facturer le mois de septembre. Je me plains pas. Mais je menace de monter au créneau si jamais ils se mettent à m'entuber plein régime. D'ici là, je stream de la porn HD sur la bande passante de Sympatico. C'est mon chat que ça fait rire...



Donc là c'est plus l'internet. Après "Sympa, t'es con", ce sont les empaffés de Belle Morbidité qui prennent le relais...

Croulant sous l'argent suite à des spéculations boursières plus que rentables, je me suis senti l'âme d'un mécène et me suis fait la largesse d'un HTC Windows Debile (TM). Bon, c'est pas byzance. Ça chie tout le temps. Des appels manqués. L'heure qui s'affiche avec un retard de 5 heures (ce qui faillit me causer une crise d'apoplexie quand je me réveillai en retard à 1h00 de l'après-midi... alors qu'il était à peine 6h00 le matin).

Bref, un débris à la fine pointe de la prétencieuse technologie. La facture à la fin du mois, elle changeait pas...

Comble du bonheur, l'interface tactile du bidule m'a lâché. Dans le genre de la mome qui te plante un soir de gaule majestueuse. Pas forçant le machin, je pouvais encore bricoler avec les touches et obtenir quelques coups de téléphones si mon historique d'appels m'y autorisait. Je pouvais aussi recevoir des appels et raccrocher au nez des englués du cerveau qui m'escagassent les neurones.

Non content de me faire fourrer à domicile, je crus bon d'aller réclamer des soins colorectaux directement à la boutique. L'autoproclamé président de ces lieux m'accueillit avec un verbe fleuri et un tutoiement pataud. Il voulait me la faire à l'envers avec un ciseau à surtaxe, une bricole, un petit 25$ pour le téléphone de remplacement qui allait me permettre de profiter de l'abonnement que j'aurais quand même payé si je n'avais plus eu d'appareil pour en profiter... 

En prime, il m'annonçait que l'inspection technique allait déterminer si le changement de l'appareil allait m'être facturé. Bien sûr, sans que je sois présent pour voir les conditions dans lesquelles ces cochonneries d'inspection s'effectuent, et surtout après que mônsieur le président ait magané mon téléphone de ses propres mains et ce sous mes yeux. Ils manquent vraiment pas d'air.



Bien sûr, vous commencez à me connaître. Et de une, je les ai pas payés les putaignes de vingt-cinq. Et de deux, j'ai eu le changement d'appareil pour pas un rond. Mais il a fallu que je fasse intervenir toute la hiérarchie de chez Bell Cacanada. Du dernier sous-fifre aux actionnaires de chez teachers. Une plainte en bonne et due forme a été déposée contre l'impudent et sa boutique fermera probablement ses portes à la Plaza Côte-des-Neiges. C'est qu'il a le bras long, Quintal. Tellement long qu'il se gratte les couilles en se mouchant des deux mains. Allez, à la revoyure.

dimanche 21 septembre 2008

Les « secrets » de Sarah Palin

J'ai toujours trouvé profondément idiot ce concept de questions « secrètes », aussi parfois appelées questions de « sécurité » — notez bien les guillemets (!) —, qu'on doit maintenant choisir sur la majorité des sites lorsqu'on y crée un compte utilisateur.

Le nombre de questions offertes est souvent très limité (généralement moins d'une demi-douzaine) et leur valeur, d'un point de vue de sécurité informatique, est la plupart du temps ridicule.

« Quelle est la couleur de mes yeux? »
« Quel est mon signe astrologique? »

Hum, voyons voir... combien de réponses possibles y a-t-il? Pas beaucoup! en effet. À peine quelques tentatives de la part d'un individu mal intentionné et hop! le tour est joué. Votre compte ne vous appartient plus.

C'est ce qui, semble-t-il, est arrivé à cette dinde de Sarah Palin, dont le compte de courriel Yahoo a été piraté grâce à sa question secrète, qui était : « Où ai-je rencontré mon conjoint? ». La réponse n'est pas très difficile à trouver quand tout le monde sait que son mari Todd était son petit ami au lycée!





Ces sites Web forcent les gens à composer un mot de passe complexe (en exigeant une longueur minimale, un mélange de lettres et de chiffres, de la ponctuation, alouette!), mais demandent ensuite de choisir une question « secrète » complètement stupide, avec une valeur cryptographique quasi nulle et dont la réponse est, en bout de ligne, fonctionnellement équivalente au mot de passe.

Finalement, la seule façon de se protéger des pirates avec ces conneries de questions obligatoires est de mettre une réponse qui est véritablement impossible à deviner : une chaîne de caractères suffisamment longue, avec des lettres, des chiffres, de la ponctuation... Bref d'y mettre un deuxième mot de passe!

samedi 13 septembre 2008

LSD et Linux

Comme dit l'adage, il y a deux produits phare qui nous viennent de Berkeley sont Linux et le LSD, et ce n'est pas un hasard. La photo de notre envoyé spécial en Californie ne dément pas:


P.S. C'est pas LSD, c'est BSD, mais bon... Et Linux vient d'ailleurs. Par contre la photo vient vraiment de Berkeley. 
P.P.S. Bon les gars, vous allez vous sortir les doigts du cul là. Je veux voir plein de billets publiés d'ici la semaine prochaine!

mercredi 3 septembre 2008

Doigt d'honneur

À force de voir ce vieux Siné tendre le majeur à tout un chacun ces derniers temps, on serait porté à croire que la manœuvre est relativement aisée et qu'elle est à la portée du premier venu.



Or, il n'en est rien :



Flight of the Conchords, une fort bonne série télé par ailleurs...!

Allez, encore un peu :

Big Browser is Watching You

Il est de mes mauvaises habitudes d'aller fureter du côté des fleurs maudites avant d'aller pioncer. Cela se résume généralement par la quête de sites à caractère pour moi graphiques (pour vous aussi si vous le souhaitez). Or quelle fut ma surprise en découvrant ça!


Vous voyez pas? Le petit lien avec un gros BETA à la fin et un Nouveau! en rouge au début. Chrome. C'est quoi Chrome? 

Chrome c'est la réponse de la bergère au berger. C'est le début d'une ère nouvelle. L'annonce d'une guerre à armes égales. Et avec le style qui se doit pour honorer ces Seigneurs, puisque l'annonce fut faite par l'entremise d'une bande dessinée (ce qui n'est pas pour déplaire à Rytal).

Je vous ai déjà dit tout le mal que je pensais de Ballmer. Mais je ne vous ai pas parlé du caractère pugnace de l'homme écureuil, alias Eric Schmitt, alias le patron de Google (voir la bouille ci-bas). 



Avec 70% de part de marché, IE est déjà une menace pour Google. Avec la beta de IE 8, on a clairement compris que la compagnie de Redmond (wow, une métonymie! comme dans La Presse...) veut définitivement couper l'herbe sous les pieds du géant de la recherche. 

Avec Chrome, c'est Schmitt qui fait la nique à Ballmer.

Chrome, je l'ai essayé (en fait je l'utilise actuellement). Alors pour les amateurs, voici ma petite liste des pours, des contres et quelques commentaires.

D'abord les contres. Chrome est encore en version Beta (et surtout uniquement en version windows, les versions Linux et Mac sont attendues pour dans quelques mois). Du coup, il arrive que le butineur marche mal, ou pas. Comme sur Facebook, site de genre s'il en est... Mais pas seulement, David Pogue du New Yortk Times indique notamment que les vidéos sur NBC Olympics ne fonctionnent pas.  

La fonction Zoom n'est pas aussi agréable que celle de FireFox 3 par exemple (qui permet de zooooooomer la page, images inclues, pas juste le texte). 

Mais ça c'est encore de l'ordre de l'esthétique. Chrome ne fera pas que des heureux, particulièrement chez les aficionados des adds-on de FF qui en seront privés. Idem du côté des amateurs d'aggrégateurs de flux RSS. Pas de lecteur par défaut, faut se mettre au Google Reader, mes chers.

Sur ces entrefaites, passons au positif. Et là on peut parler d'un beau capital. Chrome est putainement léger, rapide à en devenir insultant. Voici un benchmark de rapidité d'exécution de javascript (les résultats sont donnés en millisecondes, donc le moins le mieux).

Outre le fait d'incorporer le moteur de rendu de pages web WebKit, celui-là même que Apple a choisi pour Safari (particulièrement pour sa version iPhone), Google a développé une technologie de machine virtuelle pour exécuter efficacement le javascript. La société a particulièrement innové du côté du binaire puisque ce dernier est généré en cours d'exécution, avec optimisation maximale (sic) pour le matériel visé.  

Chrome permet également de créer de petits "exécutables" pour lancer directement Google Docs, Reader, Maps, Earth, comme une application stand alone. N'y voyez aucune offensive visant M$.

Mais surtout, la révolution réside dans la conception du fureteur comme un OS à part entière. Chaque Tab est une application (process), et Chrome offre un Gestionnaire des tâches pour voir combien chaque Tab consomme de ressources, et le tuer (fermer...) au besoin, sans affecter le butineur dans son ensemble.

La cerise sur le gâteau: le code de Chrome est Open Source! De quoi donner des douleurs colonales aux empafés qui ne verraient dans Google qu'une machine à voler nos informations personnelles pour s'enrichir... Un Big Browser vilain.

Ça m'a donné faim tout ça. Allez ouste Microsoft. Traîne pas dans les pattes. De l'air...

mardi 2 septembre 2008

Caboche Sympatoche 2: Rémi Gaillard

Peut-on dire que le rêve de devenir une célébrité grâce à l'Internet est aujourd'hui chose totalement dépassée? Depuis que SP a jeté le discrédit sur les célébrités type YouTube, on aurait tendance à le croire. 



Mais ce n'est déjà plus le cas quand on repense au cas Rémi Gaillard. Rémi Gaillard est le gars sympathique qui mange gratos chez Mc DO, comme ici:



ou encore là:



Rémi a surtout le don de l'imposture, ce qui lui a déjà valu des problèmes avec la police. Je me régale à revoir son intrusion à la coupe de France:



Ne l'oublions pas, c'est en faisant n'importe quoi qu'on devient n'importe qui :D

P.S. Aux mauvaises langues qui nous ont traités de misanthropes suite à notre série des Têtes de Turcs, j'aimerais rappeler que nous sommes avant tout de gentils misanthropes.

Caboche Sympatoche 1: Benoît Delépine, pour CNNN International

Décidemment, trop de haine sur ce blog.

Pour faire contrepoids à la bête et méchante série des Têtes de Turcs, voici que déboule sans crier gare la nouvelles séries des gueules d'amour: les Caboches Sympatoches.

Comme une petite touche de tendresse dans un monde de brutes, comme un petit chouia de Chanel dans un monde de proutes, allons-y avec Benoît Delépine a.k.a Michael Keal.

Micheal Kael (prononcer Maïkeul Keül), c'est la quintessence du journalisme d'information, le type qui réunit les qualités essentielles d'analyste pertinent, de journaliste indépendant et de baiseur impénitent. L'antithèse d'un Bernard Derôme ou d'un Jean-Pierre Pernault, quoi.

Les résidents de la Belle Province qui ne sont pas familier du personnage peuvent tout de suite se référer à ce reportage exceptionnel, réalisé par le loufiat dans des conditions dantesques lors du référendum de 95. Peut-être, au sens métaphorique, le témoignage le plus édifiant, le plus révélateur des causes de la défaite du OUI.


N'hésitant pas à sonder de son micro humide les fonds glaireux de la bêtise universelle, Kael sévit comme reporter pour la CNNN International depuis plusieurs années. Et ce sont les zigoteaux du Groland qui ont les honneurs de ses reportages, comme ici:


Ou ici:


Avant d'envoyer le bouzin, mentionnons que Delépine palpe également de la péllicule avec son compère de Kervern. À voir, son Aaltra dont Quintal m'a déjà dit du bien, mais aussi à découvrir son dernier, Avida.

lundi 1 septembre 2008

Tête de Turc 5: le béat dalai-lama

L'histoire nous enseigne que c'est à l'âge de trois ans que Tenzin Gyatso, morve au nez et pas encore toutes ses dents, allait découvrir sa fabuleuse destinée de Dalai Lama.

Tout le monde sait combien le dalai lama est un exemple extraordinaire d'amour et de fraternité, un symbole vivant de paix et de réconciliation, un porte-étendard lumineux de la cause tibétaine auprès des acteurs milliardaires d'Hollywood, des baba-cools embourgeoisés, des hédonistes new-age, des anarchistes du Plateau et du club select des puissants de ce monde.


C'est dans le cadre de ces activités hautement louables que, lorsqu'il reçoit en octobre 2007 la Médaille d'Or du Congrès Américain, Sa Sainteté se fend de cette déclaration d'amour à l'Amérique et au président Bush: «En tant que champion de la démocratie et de la liberté, vous devez poursuivre et assurer le succès de ces efforts visant à la sauvegarde des droits humains fondamentaux dans le monde.»

Quand il est interrogé sur le Tibet de l'avant 1959 (date de l'invasion chinoise), Sa Suffisance n'a pas de mots assez doux et nostalgiques pour se remémorer sa patrie: « fondamentalement une société heureuse, une humanité heureuse, paisible en général».

Il oublie sûrement qu'avant l'invasion, le Tibet baignait dans un féodalisme digne de l'Inquisition: corruption, guerres civiles, misère (espérance de vie plafonnant à 30 ans) sous le joug d'une élite ecclésiastique qui envoyait sa progéniture poursuivre des hautes études en Europe tandis que le peuple bouffait les pissenlits par la racine en se rappelant aux bons souvenirs de Bouddha.

Instrumentalisé par les puissances occidentales comme une épine dans le pied des chinetoques qui font peur, le lama nobélisé n'a pas pourtant à se plaindre du train de vie luxueux qu'il mène. Entre Londres, Paris, New-York et Berlin, il crèche dans les hôtels les plus chics de la planète et dispense ses préceptes au gratin mondial des politiques et des businessmen.

Petit couac cependant, Sarkozy refuse de le rencontrer personnellement à Paris en plein jeux olympiques et lui envoie Kouchner et Carla en lot de consolation. Il peut faire contre mauvaise fortune bon coeur, à deux ans près, c'est Bernadette qu'il aurait dû se coltiner.

Arrêtons la mayonnaise, s'il vous plaît !




dimanche 31 août 2008

Siné cure

Il se fait du bien, le Siné. Après l'épopée Siné-Val qui aura animé les débats passionnés de la saison estival et qui aura mérité un licenciement au vieux fou (pour soupçon de soupçon d'antisémitisme, selon la belle formule d'Iconovox), voilà que le vieux fourbe nous assène un coup sur la ruche avec l'arrivée impromptue d'un Siné Hebdo, quatrième publication du vétéran.

Siné et ses résistants veulent faire la preuve que Charlie n'existe plus. Ce qui ne sera pas difficile pûisque personne ne prend la peine de se départager de ses deux euros pour l'achat de la prose immonde des Val, Fourest et consorts.

Le vrai pari sera de savoir si le journal pourra survivre. Sur son site, le futur journal demande aux fidèles 15 000 pétionnaires d'emmerder les kiosques pour que le titre y soit vendu. Dur dur à une époque où les journaux papier ont du mal à trouver une formule gagnante face à la tendance galopante de la gratuité.

Souhaitons lui longue vie et mort aux cons!

vendredi 29 août 2008

Tête de Turc 4: La Matrone du chaud-bise

La Material Girl, tu connais? Celle qui, en 87, lançait son slip parfumé d'effluves aigres au nez de Jacques Chirac, la chochotte qui a pas voulu aller en Irak? Celle qui suscite aujourd'hui l'admiration des jeunes femmes actives et modernes, qui voient en elle le modèle exemplaire de la businesswoman accomplie et libérée. Même si quand même, elle a un peu réussi avec son cul.
(Ouais, ces mêmes obsédées de l'aquaforme qui aboient au phallocrate dès qu'il t'arrive de loucher dans leur décolleté rembourré).

Exhibée sur la pochette de son dernier album comme une de ses écumeuses d'asphalte professionnelles et édentées que l'on peut croiser jour et nuit au coin des rues Papineau et Ontario, la Madone désormais Matrone, tente désespérément de s'accrocher au wagon des artistes dans le vent. Un french kiss à l'acoolique Britney par-ci, un autre à la délurée Christina par-là et que je t'engage des Timbaland, le renoi à la mode, pour mixer mes tubes tous pourris et frêlatés...

M'enfin c'est quand même pas du gâteau rester au sommet de la vague. Ça l'enrage de voir toutes ces petites poufs écervelées et sans talent se multiplier comme des champignons sur une toison triangulaire mal fréquentée, et lui piquer sa clientèle.

Pour se consoler, elle se dit que Elle, était là bien avant les autres et qu'elle sera là bien après. Elle connaît le secret de la longévité, faut dire. Mais réaliser le grand écart en slip léopard à 50 ans révolus et une hanche en plastique, laisse-moi te dire, c'est pas une sinécure.

Avec le temps (va, tout s'en va...), l'ex de Penn qui faisait bander Jean-Paul Gauthier, a compris, avec son sens aiguisé du business, que se draper d'une aura de respectabilité serait pas une mauvaise affaire.

Là voici adepte de la cabale, philosophie «in» chez les défoncés d'Hollywood depuis que la scientologie est sortie du placard. Madddannna a même écrit des contes pour enfants inspirés de textes Cabalistiques, genre le port du string kosher expliqué à ma fille de onze ans, avec la bénédiction du rabbin Menahem. Super instructif.

Et tu te souviens de l'histoire d'adoption au Malawi?
Tu l'imagines débarquer à Plouc-City dans son super-méga-turbo jet privé, entourée de ses gorilles transportant des sacs de riz.

- Yeah, I'm Madonna. Tu me connais, hein? J'ai besoin de redorer mon image médiatique. Tu vois le topo: les enfants du tiers-monde, live aid, le Darfour, George Clooney, le sida, Brad, Angie and so on.
Je fais mon geste quoi. Allez, j'adopte un de tes petits morveux,ça va? T'en as une chiée de toute façon.
- Euh...Ma-do-na? Maa-do-na? Maradona? Mais attend un peu, t'as pas la gueule de Diego, toi!
- Ben non, vieux bouc. Je veux juste me barrer avec un de tes bâtards. Tu aboules?
- Non, qui va labourer les champs!

Alors, tu vois pas qu'elle le traîne dans sa hutte infestée de rats et qu'elle lui sort le grand jeu style danseuse à go-go all the way from Reno.

- Beurk, c'est quoi ces nibards avachis et mous! ce cul tout décrépit, ces cuisses tartinées de cellulite, ce cou strié de rides. Moi, ce que j'aime c'est les gros lolos bien fermes et les petits culs rebondis de négresses!

Finalement, elle l'a eu son moutard. Elle a craché quelques millions. C'était vraiment touchant à regarder à la téloche, en tout cas.

Ouais, je pourrais continuer à dire du mal de Maâdauna pendant des pages encore. Mais tu vas sûrement dire que je suis un frustré et un jaloux. Et puis c'est vrai que j'ai d'autres choses à foutre un vendredi soir, moi. Comme mater la petite voisine d'en face qui se déloque avant de plonger dans son bain chaud. Avec Like a Virgin qui joue à fond dans mon i-pod, bien sûr.

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Tête de Turc 3: Ballmer le destructeur

Inondé de courriels me demandant qui sera la prochaine tête de Turc, j'ai pas hésité à me réveiller en pleine nuit pour dire enfin la vérité: c'est Steve Ballmer le méchant enculé.

Pour ceux qui ne le connaissent pas, Ballmer est le grand patron vicieux de Microsoft. Encore plus méchant que Bill "je lutte contre le sida" Gates. On prétend qu'il aurait violé sa grand-mère pour pénétrer dans la compagnie...

Pour ceux qui le connaissent, on ne s'attardera pas sur la question, on est d'accord: Ballmer est un enculé.

Déjà connu dans les années 1990 pour être la machine de guerre du monstre Microsoft, il est aujourd'hui considéré comme le lion pansu (on aura reconnu la crinière!) qui ne fait plus peur à personne.

Depuis que Microsoft se fait enculer avec du gravier par (la fut petite start-up) Google, plus personne ne craint la bête immonde de l'informatique qui fit jadis fermer Netscape et tant d'autres (petite, moyennes et grandes) entreprises.

Aujourd'hui Microsoft est la risée des programmeurs de Cégep. Plus personne n'admire leurs succès (quels succès?). Tout le monde déteste Vista. Grrr. Même Yahoo refuse leur offre "agressive" d'achat. Et il y en a qui rejettent l'entière responsabilité sur bas le maire.

Mais Ballmer n'est pas en reste. L'annonce de la dernière version de IE 8 a quelque chose de surprenant. Ne voilà-t-il pas que l'on apprend récemment que le prochain navigateur de Micro$oft offre à l'usager un contrôle "supérieur" sur l'information qu'il transmet, et permet notamment la désactivation des publicités, incluant celles de Microsoft!

Belle initiative pourrait-on croire. Mais il faut remettre les choses dans leur contexte. Google n'existe que parce qu'il contrôle la pub sur le web. 95% des internautes utilisent IE (ok, j'exagère, 94%). Microsoft lui peut survivre sans la pub. Google ne le peut pas. Et si on lui coupait les couilles, quitte à se saborder?

Voilà le calcul perfide de cet abominable monstre des logiciels. Ballmer, l'enculé de sa mère!


Putain faut que je partage ça sur fesses book

lundi 25 août 2008

Tête de Turc 2: à servir accompagnée d'un bon conf(l)it de connard

Couillard, grand couillonneur?

Après avoir piloté le ministère de la santé pendant cinq ans, et même s'il lorgnait à la fin la place de l'autre frisé du PLQ, Couille-Dru a démissionné le 25 juin dernier de son poste. Le fait d'arme le plus exceptionnel de son règne aura, sans doute, été la discrète ouverture du milieu de la santé publique au privé (comme ici, par exemple).

Le voici rapidement récompensé par ses namis du PCP «Persistence Capital Partners», un fond d'investissement privé qui prévoit un boom dans les services médicaux privées dans les années à venir au Québec et au Canada. PCP a en effet décidé d'engager Couille-Molle en tant qu'associé, pour participer aux choix stratégiques de l'entreprise.

Voila un type qui a eu accès comme ministre à des informations privilégiées et confidentielles qui touchent les domaines les plus sensibles du milieu de la santé et qui va maintenant en faire profiter des intérêts particuliers, pour qui il travaillait en fait depuis cinq ans, gracieusement rémunéré par les impôts des contribuables.

Jusqu'où ira Cradouille dans sa vertigineuse ascension et quête du privé pour tous. Il trône déjà au sommet du top 5 des faux-culs de la province, c'est un bon début. Concédons-le lui.

Tête de Turc 1: Sarko le démago

Dans la nouvelle série des Têtes de turc qui nous causent des crises d'apoplexie, on ne manquera pas de citer la petite Sarkozette qui s'paie la pissette sur la croisette.

Bien connu pour ses sorties médiatiques dans le style éléphant dans un magasin de porcelaine (qui eurent leur succès du côté des fabricants d'aspirateurs industriels), l'éléphant élyséen s'en était donné à coeur joie avec les syndicats, les pêcheurs, les ouvriers agricoles, les vieilles femmes aveugles qui traversent la chaussée et j'en passe. Il a même eu récemment quelques mots d'opprobre à l'égard des militaires qui manqueraient de professionnalisme (faut se l'avouer, il a raison! regardez tous ces hommes sur leurs jambes, bien vivants), provoquant une démission au plus haut niveau de l'état-major.

Mais là, le Sarko démago vient nous titiller l'ego démocrate ouestocentrique. Profitant qu'il s'en aille commémorer les massacrés d'antan à Maillé, le pourfendeur du verbe nous en met plein la gueule avec des élans du coeur contre la barbarie, se permettant à l'occasion de comparer les Talibans aux Nazis massacreurs de village du temps de l'Oncle Nestor.

Aussi, si on peut se permettre quelques petites remarques de circonstances, et ce sans vouloir plaider la cause du talibanisme, ne faut-il pas rappeler justement que l'envahisseur étranger dans le cas de l'Afghanistan, c'est pas les barbus "barbares moyenâgeux" autant qu'il voudra, mais les forces de la "coalition", appuyée peu ou proue par l'opinion internationale, ça ne change rien.

En attendant que les soldats français aillent mourir et massacrer chez eux, on rappellera discrètement que l'échec de la mission (pacificatrice, civilatrice, gazoductrice, appelez-la comme il vous plaira) est patent.

jeudi 21 août 2008

Excuses à la con

Le festival de l'obscurantisme se poursuit. Comme on l'apprenait cette semaine, Santé Canada refuse de diffuser sur le Web un rapport portant sur les risques sanitaires des changements climatiques, sous prétexte que le fichier est trop volumineux. Il faut plutôt adresser une demande écrite pour avoir l'immense privilège d'en recevoir une copie.

Mais qu'entend-on par trop volumeux? Sept minuscules mégaoctets! Bref, c'est encore une fois n'importe quoi.

À croire qu'ils ont un vieux modem comme lien Internet chez Santé Canada.

jeudi 14 août 2008

Dans le cul, la culture

Kostoglotov a déjà écrit sur le projet de loi C-10, or voilà que nos rednecks réactionnaires à Ottawa se lancent maintenant dans un tout nouveau Festival de la coupe.

Et on ne parle pas ici de la Coupe, celle dont les effluves subtiles incitent à boire de la bière de Serge en généreuses quantités et à tout briser sur son passage après une ronde de huitième de finale victorieuse. Quoique, il y a peut-être un lien.

On remarquera également que l'annonce a été faite en plein été — évidemment — et pendant les Zolympiques.

À lire aussi : Sus aux radicaux et aux marginaux et Une ministre muette.

Devant tant de conneries, on se surprend même à apprécier l'humour de Denis Coderre : « Elle mérite l'Oscar de la figurante de l'année, catégorie "Je sers à rien" ».

Les contrats LTE de Bell Sympatico

Y sont pas rares les gens à Montréal qui se plaignent de Bell Sympatico. Il s'agit en réalité d'un mal congénital. Tout ce qui touche de près ou de loin à Bell incarne le mal absolu.

Moi bonne pomme, je fais confiance à la compagnie depuis 2003 au moins. Depuis que j'ai ouvert mon compte internet illimité, pas un pépin, tout baigne dans l'huile.

Il y a bien quelques petits désagréments: une fois par année, obligé de prendre le combiné téléphonique pour me plaindre de l'augmentation tarifaire. 5$ par mois, c'est pas grand chose, mais ça payait mes clopes. Et eux, super, pas de souci Quintal, on te remet ça comme avant. C'est juste que ton contrat était terminé. On te le renouvelle pour un an. Allez on en parle plus. Je te fais une fleur, je te rembourse le trop perçu. Oui c'est ça. Je t'aime. Qu'est-ce que je peux faire pour toi? Je te prête ma soeur?

Et moi, j'y croyais, à cette idylle. Je me plaignotais à peine: Mais quand même les gars, un courrier, ça vous coûte rien. Mieux! Un courriel... Vous êtes quand même une compagnie de technologie. Vous avez mon email. Rien de bien méchant en somme. Vite dit, vite remballé. On s'embrasse et on s'aime encore.

Mais là, les bisous dans le cou ont tourné au vinaigre. Cette année encore, ma facture bascule vers les 5$ supplémentaires attends chéri je vais t'enlever ça avec une aiguille.

Bonne poire, je crois qu'un coup de fil à ma téléphoniste de charme suffira à régler la situation. Que nenni! On a pas passé 5 minutes au téléphone que la demoiselle me propose un contrat LTE. Moi: Mais c'est quoi ça LTE? Je veux juste le renouvellement de mon contrat illimité comme d'hab quoi. On s'embrasse et tout. Non? Et elle. Tu vas voir Quintal, paraît que chez vous les mecs ça stimule la prostate. Tu vas aimer ça, LTE. Et moi: Quelle prostate? Minute, j'appelle bien au 514-310-7873, Bell Sympatico Mon Amour? Elle, non. Maintenant c'est Bell Antipatico Cause Toujours. On a un forfait LTE. Et moi. Mais c'est quoi LTE!

Au bout d'une demie-heure de parlementation, j'ai eu gain de cause. Contrat renouvelé et rembourssement du trop perçu. Mais la tendance est là. Bell a compris que les contrats illimités étaient un pari perdu d'avance. Que la bande passante ne cesserait de grossir et que la promesse d'infinité de ressources (c'est bien ça, illimité?) ne pouvait pas être tenue. Alors elle tente de contourner la loi en annulant de gré ou de force les contrats. Allez, laisse-toi enculer.

Alors pour le plaisir, regardons la vidéo de Jean-François Mercier qui a vécu quelque chose de relativement semblable et qui le raconte mieux que moi.

dimanche 10 août 2008

PekinKiri

Les JO, une autre manière d'être constipé?

Ça a commencé le 8 août, et ils vont se faire chier à nous faire chier comme ça pendant deux semaines.

À l'image de ce Kaka-Kiripa, y en a qui ont dû un peu trop forcer sur les lentilles à l'heure du midi. Souhaitons leur tous une bonne diarrhée réparatrice et pas trop de médailles en chocolat.

jeudi 7 août 2008

Hommage

Et voilà, je réponds enfin à l'invitation de Quintal en rendant un hommage à ce délicieux blog qu'est Kaka-Kiri!

J'ai donc pris le risque de laisser libre cours à mon imagination, qui s'est malheureusement emparée du nom de ce blog sans aucun respect. Elle a au moins eu le mérite de répondre à une question qui est sur toutes les lèvres: oui, la Vache-qui-rit se fait chier à sourire bêtement sur des boîtes de pseudo-fromage, et c'est pour ça que la lumière du frigo s'éteint quand vous fermez la porte. Ça lui permet d'aller se soulager dans le bac à légumes sans même que vous vous en aperceviez. Et ne me dites pas que c'est dégueulasse, car si vous mangez de la Vache-qui-rit, vous ne mangez pas de légumes, donc ça ne peut pas vous déranger.

Bref, en exclusivité mondiale, voici la preuve en image:


Et attention les jeunes, consommez avec modération, car comme le veut l'adage populaire, kaka qui rit, kaka à moitié dans ton lit...

Les origines de Kaka-kiri

Hilarious Clinton

On la croyait oubliée, enterrée, mise au rencard, silencieuse et docile comme elle l'a si longtemps bien été. Il n'en est rien.


À la question qui demande en substance si elle va laisser son nom sur la liste des candidats à la candidature du parti démocrate, l'incroyable Clinton n'a pas répondu du NON clair auquel on se serait attendu de sa part. Il semblerait en effet que l'ex first lady ambitionne de prendre par la force de l'arrogance ce que Obama ne lui a pas proposé honorablement.

Dans une intervention conjointe, les deux bureaux de presse des deux candidats Obama et Clinton ont pourtant réaffirmé que le parti démocrate demeure uni. Il s'agit simplement de sauver la face, on s'en sera douté.

Elle manque vraiment pas de souffle, la bougresse.

mercredi 6 août 2008

Oprabama

La très influente Oprah Winfrey s'était déjà prononcée en faveur de Barack Obama. On se souviendra de son fervent cri du coeur où elle expliquait en substance qu'elle ne s'était plus engagée en politique car il n'y avait pas vraiment pour quoi, mais que là elle voulait mettre son pote au poste de président des USA.


Eh bien on apprend maintenant du travail des deux universitaires Craig Garthwaite and Tim Moore que non seulement elle parvient à faire acheter des livres à ses téléspectateurs (on se rappellera à ce sujet son intervention à SP où son anus s'est fait tirer), mais qu'elle a réussi également à attirer des votes en faveur d'Obama (et à faire fuire d'autres, mais en proportions moindres).

dimanche 3 août 2008

Les jeunes sodomites libéraux

Tripler les frais de scolarité, voilà la dernière trouvaille des jeunes troufions libéraux du Québec. Toi, l'étudiant qui trouve que c'est déjà assez de te farcir l'enculade maison semestrielle, faudra désormais que tu fournisses la vaseline en sus.

Apparemment, même Charest, dans un discours marqué de pénétration et de profondeur, n'a pas trouvé l'idée des plus emballantes. La rentrée approche, pas le moment d'exciter la vindicte du cheptel étudiant. Il est vrai que le dégél progressif annoncé il y a quelques mois n'est déjà plus d'actualité.

En attendant, pour paraphraser Hakim Laâlam, je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

samedi 2 août 2008

Comme quoi ma femme se drogue

Aujourd'hui, je surpris ma femme en train de sniffer d'la colle, ou je sais pas comment on appelle la chose dans le jargon des englués du pif. Y avait un numéro de High Times sur la table du salon; et en lieu et place de mes bras câlins, des traces d'ébats où je n'étais pas. Y a vraiment des coups de pieds au cul qui se perdent.

J'y ai dit genre: mais qu'est-ce tu fais là? Et elle, impavide, telle une vache espagnole qui se met à l'anglais: Meu qu'elle me dit.

En plus c'était une colle spéciale. Le genre que les menuisier hésitent à appliquer aux meubles. Un tube venu d'Iran. Encore un produit de ces ahmadinejado-benladistes qui déversent sur notre civilisation occidentale le fiel de leur décadence.

Je comprends mieux le combat des Val et consorts. Allez les mecs, encore un effort pour nous sortir des affres des années 1960.

jeudi 31 juillet 2008

Vingt politiques et intellectuels apportent leur soutient à Val contre Siné

Signature d'un grand contrat

Le journal le plus satyrique de Montréal et le blog le plus bête et le plus méchant de la blogosphère viennent de signer un contrat de mutuelle entraide. D'un côté, Kaka-Kiri déversera son fiel sur les étudiants du campus de l'Université de Montréal; de l'autre, Le Polyscope viendra faire caca sur les fils d'Ariane du web. Longue vie aux deux et mort aux cons!

mardi 29 juillet 2008

Première plainte adressée à Kaka-Kiri

Suite à de nombreuses lettres d'un lecteur désabusé, Kaka-Kiri a pris la résolution, en s'excusant au passage, de ne plus abuser du mot fion. Depuis je me suis renseigné, et c'est vraiment très vulgaire comme mot. En plus ça fait mauvais genre.

Alors voilà, après moulte nuits blanches et des délibérations à n'en plus finir, le comité de censure à décidé unanimement moins une voix (la mienne s'entend) que je pourrai dire cul au passage, comme dans Une pomme dans l'cul; je pourrai dire aussi trou duc pour distinguer l'orifice des miches, et également anus afin de préciser mon érudition latine. Finalement, on m'autorise à dire trou de balle, mais uniquement les jours de prière.

Sur ces bons mots, bonsoir.

P.S. Putain l'Rytal, tu fais chier là. T'as cassé ton crayon?

lundi 28 juillet 2008

Sur Québecor et le Journal de Québec

Le 3 juillet dernier, s'achevait un conflit de 15 mois entre employés et direction du Journal de Québec. 15 longs et dégueulasses mois de lock-out où la direction fit tout pour mettre à terre la volonté des grévistes.

Retour donc, dans cet article rédigé par Benoit Bréville pour l'excellent site ACRIMED, sur les enjeux entourant ce bras de fer et tous les staratagèmes mis en place par les larbins de l'affreux Péladeau pour mater la résistance.

Vive la convergence de la liberté d'expression au Québec!

Un blog pour Siné

L'affaire Siné, encore et toujours.
Bonne nouvelle pour les lecteurs qui craignaient ne plus pouvoir se délecter des chroniques hebdomadaires du camarade glandu dans le Non-Evènement du Mercredi (Ex-Charlie), désormais Siné sème dans sa propre zone.
On peut retrouver son dernier billet, daté du 23 juillet, envoyé au NEM mais non publié par Val. Également, une entrevue pour le site rue89.com, avec vidéos, où il livre ses sentiments sur l'affaire, ici.

Une pomme dans l'fion

Pendant que des compagnies comme Google, Yahoo et consorts offrent un service web gratuit, Apple a récemment mis en ligne un service de courriel (1) payant au tarif de 100$ l'année, permettant à ce prix de synchroniser PC, Mac et iPhone pour une meilleure (?) intégration des services de courriel, calendrier et tout le toutim.

Mais ne voilà-t-il pas que 1% des usagers ont eu une mauvaise surprise. Durant près de deux semaines, le service ne fonctionnait tout simplement pas. Pis encore, un dixième des mails perdus le sont à jamais. Et les gens paient pour ça! Et la compagnie s'excuse à demi-mot, dans le genre : va chier.

Non, je corrige. Ils ont créé un blog (woohoo) pour informer leurs usagers du bordel qui se passe. Et y en a même qui sont là à s'extasier devant l'exploit! Cette compagnie est pas croyable de par le crédit dont elle jouit, à tort ou à raison...

1 Oui, ce blog s'écrit au québec, et alors?

Et hop, encore un nouveau

Des glandus, des glandus, oui mais des panzannis.

Bienvenue au nouveau. T'as intérêt à écrire régulièrement, histoire que les vétérans se la coulent un peu plus douce.

samedi 26 juillet 2008

Vie de merde


Ma passion étant de dénicher des sites qui s'actualisent souvent et qui permettent quelques escapades virtuelles durant les heures de bureau, VDM est le lieu de prédilection de ma dépravation quotidienne, heureusement faite aux frais de la princesse.

VDM est un site français qui fait fureur ces derniers temps. Le nom VDM est pour Vie De Merde. Les internautes viennent raconter leurs anecdotes avec une préférence bien sûr pour les tuiles, sinon le concept n'aurait pas de sens.

Et en plus, y a tous ces illustrateurs qui viennent rajouter une couche en mettant en images les mésaventures des gens. Une vraie pépinière de talents, parmi lesquels celui de Diglee à qui on doit l'illustration. Ça nous changera des deux zigotos qui s'échinaient à produire ces capsules pas drôles.