Décidemment, trop de haine sur ce blog.
Pour faire contrepoids à la bête et méchante série des Têtes de Turcs, voici que déboule sans crier gare la nouvelles séries des gueules d'amour: les Caboches Sympatoches.
Comme une petite touche de tendresse dans un monde de brutes, comme un petit chouia de Chanel dans un monde de proutes, allons-y avec Benoît Delépine a.k.a Michael Keal.
Micheal Kael (prononcer Maïkeul Keül), c'est la quintessence du journalisme d'information, le type qui réunit les qualités essentielles d'analyste pertinent, de journaliste indépendant et de baiseur impénitent. L'antithèse d'un Bernard Derôme ou d'un Jean-Pierre Pernault, quoi.
Les résidents de la Belle Province qui ne sont pas familier du personnage peuvent tout de suite se référer à ce reportage exceptionnel, réalisé par le loufiat dans des conditions dantesques lors du référendum de 95. Peut-être, au sens métaphorique, le témoignage le plus édifiant, le plus révélateur des causes de la défaite du OUI.
N'hésitant pas à sonder de son micro humide les fonds glaireux de la bêtise universelle, Kael sévit comme reporter pour la CNNN International depuis plusieurs années. Et ce sont les zigoteaux du Groland qui ont les honneurs de ses reportages, comme ici:
Ou ici:
Avant d'envoyer le bouzin, mentionnons que Delépine palpe également de la péllicule avec son compère de Kervern. À voir, son Aaltra dont Quintal m'a déjà dit du bien, mais aussi à découvrir son dernier, Avida.
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